Franche-comte : résultats des élections régionales

Résultats régionales Franche-comte second tour

Rappel des listes

Les listes au second tour en Franche-comte

Le contexte avant le 2e tour

Les têtes de liste en Franche-Comté : Marie-Guite Dufay (PS) Alain Joyandet (UMP) et Sophie Montel (FN).

Le secrétaire d'Etat à la Coopération a vaillamment gagné la bataille du premier tour. Alain Joyandet est arrivé en tête le 14 mars avec un score honorable de 32,1 % en Franche-Comté. Mais le soldat sarkozyste n'a pas encore gagné la guerre. Sa victoire est en effet compromise par la triangulaire avec Sophie Montel, la tête de liste du Front national, qui pèse 13 % des suffrages. Alors qu'on a du mal à lui trouver des réserves de voix, force est de constater que la liste PS de la présidente sortante Marie-Guite Dufay n'en manque pas. En plus de ses 29,86 % et du report probable des voix du Front de Gauche et du NPA, arrivés sous les 5 %, elle fusionne avec Europe Ecologie qui a obtenu 9,36% des voix au premier tour. Un score insuffisant pour se qualifier, mais sans doute déterminant pour maintenir la région à gauche.

Résultats régionales Franche-comte

Rappel des listes

Le contexte avant le 1er tour

Les principales têtes de liste en Franche-Comté : Marie-Guite Dufay (PS) et Alain Joyandet (UMP).

L'UMP a placé en Franche-Comté un ministre des plus sarkozystes avec un bon espoir de reprendre la région à la gauche. Le secrétaire d'Etat à la Coopération et maire de Vesoul Alain Joyandet dispose d'ailleurs de plusieurs atouts. Les bons scores de l'UMP aux dernières élections d'abord. L'abandon de la liste dissidente de Jean-François Humbert, l'ancien président de région défait en 2004, ensuite. Le déficit de notoriété de la présidente socialiste sortante, Marie-Guite Dufay, qui a remplacé Raymond Forni après son décès en 2008. Et enfin un affaiblissement du FN, qui avait approché les 20 % en 2004, mais qui sera concurrencé cette fois par "La ligue comtoise, non aux minarets". Mais Marie-Guite Dufay dispose tout de même d'un soutien de taille : celui de Pierre Moscovici, député du Doubs qui a choisi de laisser passer son tour en attendant 2012.