Journal du Net > Management > Ces nouveaux produits à base de nanotechnologies

Les nanotechnologies, la révolution économique du XXIème siècle

 

Les nanotechnologies représentaient un marché de 40 milliards de dollars en 2001, selon la National Science Foundation (NSF). Un chiffre qui devrait être multiplié par 25 d'ici 2010-2015 pour atteindre les 1.000 milliards de dollars. Actuellement, le marché des nanomatériaux (polymères et produits métalliques) croît au rythme d'un doublement de l'activité tous les trois ans. Plus largement, les produits intégrant des nanotechnologies devraient représenter 15 % de l'ensemble des biens commercialisés.

 

On estime le nombre d'entreprises se consacrant à cette recherche à 1.200, essentiellement des start-up, largement concentrées aux Etats-Unis (la moitié d'entre elles). Par ailleurs, le phénomène dépasse les entreprises high-tech puisque dix-neuf des trente sociétés indexées au Dow Jones ont déjà lancé des "nano-initiatives".

 

Une priorité nationale

 

En 2004, les Etats-Unis détenaient un tiers des brevets et publications parues sur le sujet, suivis par le Japon (14 %) et la Chine (12 %). La France était en cinquième position avec 5 % des dépôts de brevets. Pour renforcer la présence des pays européens dans ce domaine, l'Union européenne a entamé, au début de l'année, un programme de recherche et développement dédié aux nanotechnologies, pour un budget de 3,5 milliards d'euros. De plus, en France, l'Agence nationale de la recherche (ANR) considère les nanotechnologies comme étant un secteur prioritaire : le capital investi dans la recherche fondamentale en 2005 était de 184 millions d'euros, impliquant plus de 200 laboratoires et 1.200 chercheurs.

 

Les nanotechnologies ont donc de beaux jours devant elles, apportant leur lot de produits aux performances améliorées. Un seul point pourrait venir noircir le tableau : au même titre que les biotechnologies, elles suscitent des inquiétudes sur leurs finalités. A l'instar des OGM, les "anti-nanos" dénoncent également l'utilisation de sciences mal maîtrisées et la toxicité potentielle des nanoparticules.

 

En savoir plus :

National Science Foundation

Agence nationale de la recherche

 

Réalisé par Aurélie Fardeau 24/04/2007
JDN Management Envoyer Imprimer Haut de page