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© J.-P. Pelisser |
L'évolution
du cours de l'action High
Co - 50 euros en 1996 lors de son introduction, plus
du double aujourd'hui - suffit à résumer la bonne santé de
l'entreprise aixoise, dont le chiffre d'affaires atteignait
441 millions de francs en 1999. Le report, début juillet,
d'une augmentation de capital n'entame pas les ambitions de
Frédéric Chevalier, 36 ans et PDG de ce spécialiste
de la relation client pour grandes marques : "Nous visons
le milliard de francs de chiffre d'affaires pour 2001".
Boulimique, ce Marseillais prévoit le rachat de plusieurs
sociétés en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne,
qui s'ajouteront à la dizaine de concurrents français phagocytés
depuis la création de High Co en 1990. "Dans notre secteur,
tout va tellement vite que les rachats sont le moyen le plus
efficace de se développer".
Tout va très vite
en effet: en dix ans, le groupe est passé de 6 à près de 400 salariés,
aujourd'hui répartis entre Aix, Paris et le Benelux, et se
situe au troisième rang national. Le concept de Frédéric Chevalier,
titulaire d'un DUT de commerce, était donc le bon. "En
travaillant dans la communication, j'avais constaté un certain
mépris pour les services de marketing direct. J'ai orienté
ma société vers ce secteur". High Co aide les grandes
entreprises à "placer le client au centre", à élaborer
un bon mailing (et désormais un bon "e-mailing"),
à mener des campagnes de promotion des ventes... Le groupe
a déjà séduit Casino, Renault ou Danone côté clients, WPP,
Avenir Telecom ou Gemplus côté actionnaires... Des partenaires
de marque. [Gilles
Tanguy, L'Express]
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