Ce qui freine l'Internet en France

66.3% France Télécom - (1337 votes) 14.4% Les Français - (293 votes) 8.1% Les PC trop chers - (164 votes) 8% L'Etat - (163 votes) 1.6% L'Ecole - (33 votes) 1.4% La presse - (30 votes) Total Votes: 2020

France Télécom, première cause du retard français, selon les lecteurs du JDNet

Voilà un nouveau paradoxe de l'Internet : c'est le premier fournisseur d'accès au Net qui se trouve accusé par les internautes d'être "ce qui freine le plus l'Internet en France". Une vaste majorité (66%) des 2020 internautes qui se sont exprimés dans le sondage du Journal du Net la semaine dernière considère France Télécom comme le premier "coupable" du retard français sur le Web. Les alternatives proposées ne manquaient pourtant pas mais ni les PC trop chers (8,1%), ni l'Etat (8%) et encore moins l'école (1,6%) ou la presse (1,4%) n'ont semblé, à nos lecteurs, susceptibles de porter la responsabilité de "l'e-retard" français. Il est vrai que les offres commerciales et notamment les pack PC + Internet rendent le premier argument de moins en moins valable et que les discours -et quelques actes- ont pu convaincre l'opinion que le gouvernement avait mesuré les efforts à faire pour mettre la France en ligne. La responsabilité "des Français" a toutefois recueilli 14,4% des votes et constitue ainsi le deuxième frein au développement de l'Internet en France selon nos lecteurs.

Pour revenir à France Télécom, le sondage n'indique pas si le vote franc et massif des internautes relevait de l'analyse pondérée ou du coup de gueule vindicatif. L'analyse pondérée: après tout, la simple existence du minitel et son succès sont des freins au développement d'une alternative "online" aussi séduisante soit elle.
Le coup de gueule: des tarifs de connexion qui pèsent lourdement sur la facture des gros utilisateurs à l'absence de concurrence sur la boucle locale en passant par une stratégie efficace de présence tous azimuts sur le Web (opérateur télécom, provider, portail, fournisseur de services et maintenant administrateur de noms de domaines...), l'attitude de FT mécontente une partie de la communauté des internautes, en particulier les plus expérimentés d'entre eux qui forment le gros des lecteurs du "Journal du Net". En tous cas, si France Télécom veut remonter son image auprès de ces utilisateurs du Web, quelques gestes s'imposent.