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Mardi 11 mai 1999
59% des lecteurs
du Journal du Net cliquent sur les bannières de publicité
La publicité en ligne a ceci de
très supérieur sur la publicité classique qu'elle
rend sa cible active. L'internaute est libre de la regarder simplement,
de l'ignorer (même si ce n'est pas toujours évident),
de la supprimer grâce à des logiciels ad hoc, ou de
la rendre active en cliquant dessus: derrière son format
très réduit peuvent alors se cacher, selon le bon
vouloir de l'annonceur, une page toute simple détaillant
l'offre ou des argumentaires infinis et ultra-détaillés.
Sur les 1.673 internautes qui ont répondu au sondage en ligne
de la semaine dernière, 41% ne cliquent "jamais"
sur les bannières, faute de temps ou par principe. Un pourcentage
finalement comparable aux 38% d'internautes qui dans l'enquête
américaine de référence sur le comportement
des internautes (GVU) affirment "ne pas apprécier"
ou "ne pas aimer du tout" la publicité en ligne.
Ces 41% qui ne "jouent pas le jeu" de la pub en ligne
peuvent toutefois parfaitement bien mémoriser les messages,
les marques ou les URL lorsqu'ils sont clairement indiqués
sur le bandeau.
Les 59% restants se répartissent en un tiers d'"épisodiques"
(qui cliquent 1 fois par semaine sur un bandeau), un gros tiers
de "réguliers" (entre 1 et 5 fois) et un petit
tiers de "frénétiques" (plus de 5 fois par
semaine). Qu'en conclure sur les succès de la publicité
en ligne? Que dans leur majorité les internautes ne sont
pas hostiles à la pub en ligne même si les surfers
actuels sont sans doute plus difficiles et réticents que
les entrants sur le marché, la proportion de "non-cliqueurs"
devant probablement baisser dans les mois qui viennent; et que la
qualité et la créativité des bannières
elles-mêmes doivent être sans doute encore améliorées.
De ce point de vue, les possibilités du média sont
très loin d'être épuisées. Créatifs,
tentez-nous.
Les autres sondages
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