Sybase s'attaque au segment de l'intégration BtoB

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Infrastructure & Chantiers

Sybase s'attaque au segment de l'intégration B to B

Avec Business Process Integration Suite, Sybase passe de l'EAI à l'intégration B to B en complétant ses solutions d'une infrastructure de Web Services. (Mardi 29 janvier 2002)

Un serveur d'applications J2EE (1.3), une base de données, divers outils de développement, mais aussi un socle applicatif répondant aux problématiques des portails (Web ou WAP), un outil dédié au monde de la finance pour

gérer l'échange de messages SWIFT... Voici la liste des produits que récupère Sybase lors du rachat de New Era of Networks (NEON) en février 2001. Composé d'un système de modélisation de processus et d'un broker de messages, le produit phare de ce spécialiste de l'EAI comprend également une bibliothèque de connecteurs (PeopleSoft, Siebel, J.D.Edwards, etc.). "Ce qui venait parfaitement compléter nos interfaces de données et nos quelques adaptateurs, indique Isabelle Genestoux, responsable marketing chez Sybase. Pour l'heure, La Poste et Air Liquide ont déployé notre serveur d'applications, et Fastnet (Crédit Agricole) et Indexia notre EAI".

Afin de consolider son offre, l'éditeur décide dès lors d'intégrer ces différents produits -serveur d'applications, infrastructure de portail et outil d'EAI notamment- au sein d'une solution unique baptisée Sybase Business Process Integrator (BPI). Principale nouveauté de l'ensemble : l'ajout de la couche de standards relative aux Web Services, afin de répondre aux enjeux de l'intégration BtoB.

Les Web Services ouvre BPI aux échanges BtoB
Pour assurer les déploiements de Web Services, Business Process Integrator est livré avec un kit de développement (Web Services integrator tool kit). Accessible depuis la

console d'administration du serveur d'applications, cet outil permet de générer l'adresse (proxy) et l'interface (WSDL) d'un composant applicatif afin de le publier en tant que Web Services. Exécuté par le serveur, le Web Services est intégré aux processus métier par le biais du broker de messages, avant d'être éventuellement publié dans un annuaire publique UDDI (Universal Description, Discovery and Integration) en vue d'autoriser son invocation depuis les systèmes d'entreprises partenaire. Autre moyen pour ouvrir une porte sur une fonction applicative interne : la génération d'un système d'appel via une adresse URL invoquant directement un composant Java généré pour l'occasion (sous forme de servlet).

A l'inverse, le messages broker peut également interagir avec des Web Services ou tout autre type d'applicatifs (Java, Corba, C++, etc.) mis à disposition par des sociétés tierces. La console de modélisation intervenant ensuite pour les intégrer au sein des processus métier.

Qu'elle implique des applications d'entreprise ou des applications externes, la sécurité des transactions est prise en charge par un système de gestion des droits -incluant un moteur de règles et un annuaire de profils (Ldap éventuellement). "A cela s'ajoute une interface de suivi permettant de contrôler et d'analyser à tout moment l'état de la production (intervenants ou applicatifs en jeu, etc.)", précise t-on chez Sybase.

Business Process Integrator affiche un prix d'entrée de l'ordre de 230 000 euros par CPU.