Un pinguouin américain dévore 44 millions de dollars - OpenSSH ouvre grand la porte des Unix aux hackers - Motorola supprime 7 000 postes - Worldcom peut compter sur le soutien de ses clients - Des rustines pour Microsoft Commerce Server. (Lundi 1 juillet 2002)
Pinguoin
Troisième festin pour l'un des plus gros Pingouins
américains. Egenera, qui fabrique de très
gros serveurs sous Linux a levé la considérable
somme de 44 millions de dollars pour accélerer
son développement mondial. Ce qui clos selon
toute vraissemblance le festin pour Egenera, et porte
son capital à 94 millions de dollars. Les pingouins
se lancent à la conquète des très
gros systèmes : les Unix n'ont qu'à
trembler.
Dangereux
Faille critique dans un logiciel de cryptage fourni
en bundle avec bon nombre de distributions d'Unix. Les
versions 3.0 à 3.2.3 de OpenSSH pourraient permettre
à des hackers de prendre le contrôle d'un
serveur équipé du logiciel. Une fois de
plus, c'est un problème de surcharge de la mémoire
tampon qui est à l'origine du problème.
Il est vivement conseillé de désactiver
les fonctions d'OpenSSH dont on ne se servirait pas.
Régime
Motorola a trouvé une bonne façon de ne
pas décevoir ses actionnaires : faire une
cure d'amaigrissement avant de leur rendre sa copie.
7000 des 150 000 employés
de
Motorola sont concernés par cette restructuration,
qui devrait permettre au fabriquant de téléphones
portables et de puce de rencontrer les prévisions
des analystes financiers. C'est à dire de limiter
les pertes à 4 cents par action au deuxième
trimestre, et d'inverser la vapeur par la suite.
Fidélité
Les rats ne quittent pas toujours le navire : 666
clients de Worldcom ont été interrogés
par InternetWeek.com pour savoir s'ils comptaient abandonner
leur opérateur télécom au coeur
de la tempète. Seuls 21 % des sondés
se sont prononcés pour l'abandon, alors que 49 %
ont déclaré qu'ils ne le feraient assurément
pas. Un signal bien réconfortant pour la nouvelle
direction de Worldcom, qui a été apostrophée
par George Bush lui-même pas plus tard que Jeudi
dernier.
Urgence
Il faut se dépêcher de patcher les Commerce
Servers de Microsoft. C'est la firme de Redmond elle-même
qui tire la sonnette d'alarme. Pas moins de quatre failles
critiques touchent en effet ce produit, des failles
qui pourraient chacune permettre à un pirate
d'exécuter du code sur la machine hôte.
Les versions 2000 et 2002 sont concernées, tandis
que les versions plus anciennes sont épargnées.
Hâtons nous d'appliquer les sparadraps de Microsoft.