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Infrastructure & Chantiers |
OptimalView
s'attaque au segment de la gestion des connaissances |
Solution de gestion de contenu, OptimalView s'adosse à la technologie d'analyse sémantique d'Inktomi pour faire ses premiers pas sur le terrain de la catégorisation. (Mardi 2 juillet 2002) |
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Comment
gérer le déploiement de portails d'entreprise
délivrant informations métier et applications ?
Voilà résumé en une question l'ambition
que se donne Compuware.
Résolument
positionné sur le segment des intranets, cet éditeur
américain articule son offre autour de trois briques
principales : un environnement de développement
basé sur une approche objets (ou composants) répondant
notamment aux questions d'assemblage d'applications, un
serveur d'intégration adossé au serveur
d'applications Sun One, et un outil de conception et de
gestion de processus métier.
Au sein de cette suite (appelée Optimal), Compuware
avance également une couche d'intégration
de données... baptisée OptimalView. Un produit
dont l'éditeur vient de dévoiler la toute
dernière version (2.3). Au coeur des nouveautés
de cette édition : un système de catégorisation
d'informations.
Le moteur
d'Inktomi appelé à la rescousse
Plus qu'une
infrastructure de portails, la solution OptimalView est
présentée comme une architecture d'intégration
de données tierces. Dessinée pour reposer
aussi bien sur les plates-formes Optimal Server, Oracle
Application Server et WebSphere (IBM), elle affiche à
la fois des connexions vers des applications Microsoft,
des systèmes centraux et des environnements Web.
"Sa console d'administration gère les politiques
d'accès aux contenus sous-jacents en couplant rôles
(auteur, utilisateur, etc.) et profils - ou groupes de
profils", commente Dominique Benoit, directeur commercial
Europe en charge des produits de développement
et d'intégration chez Compuware. Une fonction qui
en cas de besoin peut faire appel à d'autres solutions,
tels que des annuaires de type LDAP et autres outils de
gestion de la sécurité (Microsoft, Netegrity
et Belgacom E-Trust).
"Afin
d'ajouter à OpimalView un mécanisme de gestion
de contenu, nous avons choisi de tirer parti d'une technologie
existante : soit le moteur de recherche d'Inktomi",
explique d'emblée le responsable. Pourquoi avoir
opté pour cet éditeur ? "A la
différence d'autres acteurs positionnés
sur ce segment, cette société est de taille
conséquente sans pour autant constituer pour nous
un concurrent. Sans compter que sa solution est optimisée
pour divers types de machines tout en supportant la plupart
des chaînes de caractères existantes (européennes
et asiatiques notamment)", détaille t-on chez
Compuware.
Vers
la qualification des contenus d'entreprise
Recherche documentaire,
mais aussi catégorisation d'informations en provenance
de sources internes ou de sites Web distants... Aux côtés
de cette série de fonctions apportées par
Inktomi, OpimalView a également été
complété d'un dispositif d'historisation
des données : un système pensé
pour répondre à plusieurs questions :
quels sont les dates de préemption des documents, leur
numéro de version, leur état de validation
? Toute une série d'informations qui permettent
au total à l'utilisateur de répondre à
la difficile question de la qualification des contenus
d'entreprise.
Avec cette nouvelle version, il est clair que Compuware
commence à avancer certains pions sur l'échiquier
de la gestion des connaissances et de veille. "A
l'avenir, nous prévoyons de lancer une édition
d'OpimalView (OpimalView
Business Edition) qui intégrera notre outil de
modélisation et d'exécution des processus
métier (OptimalFlow)", confie pour finir Dominique
Benoit.
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