Infrastructure & Chantiers
WS-Security: en route vers la standardisation
La spécification mise au point par Microsoft, IBM et Verisign pour sécuriser les Web Services a été soumise à l'OASIS... plutôt qu'au WS-I. (Mercredi 3 juillet 2002)
     
A lire aussi:
Web Services: IBM et Microsoft s'attaquent aux questions de sécurité
WS-Security: une réponse à tous les besoins de sécurité des Web Services ?

Les concepteurs de WS-Security, Microsoft, IBM et Verisign, viennent de soumettre leurs travaux à un consortium indépendant : c'est OASIS qui a été choisi pour mettre en oeuvre la démarche de standardisation de cette spécification qui, rappelons le, a été conçue pour sécuriser les échanges mis en oeuvre sous forme de Web Services entre deux applications distantes.
Un choix qui parait surprenant quand on sait que deux de ces éditeurs (soit Microsoft et IBM) siègent à la direction d'une autre organisation elle aussi spécialisée sur le sujet : le désormais fameux WS-I (Web Services Interoperability Organisation). Chargé de prendre en charge les tests d'interopérabilité entre solutions à base de Web Services, ce dernier a également pour vocation de compléter les chantiers lancés par le W3C (World Wide Web Consortium) autour des langages SOAP (Simple Object Access Protocol) et de WSDL (Web Services Description Language).

Un travail amorcé depuis plusieurs mois déjà
Quel est l'objectif de WS-Security (pour Web Services Security) ? Initié fin 2001 par Microsoft, cette spécification a pour but de répondre au manque de sécurité dont souffre les Web Services de première génération - les interfaces SOAP et WSDL en l'occurrence. Un défaut qui représenterait le principal frein à l'expansion de cette nouvelle technologie d'intégration d'applications. Rallié dans les mois qui suivent par IBM et Verisign, le projet WS-Security couvre l'ensemble des problématiques de sécurité d'un processus transactionnel. De l'authentification des utilisateurs et des composants en présence en passant par le chiffrement, et la gestion de l'intégrité des messages par le biais de certificats. "Concrètement, il définit la manière de décrire au sein d'un message SOAP les droits utilisateur correspondants aux systèmes en présence", nous expliquait Marc Gardette, architecte chez Microsoft France, lors de la première publication de la spécification en avril dernier (voir l'article sur le sujet).

OASIS : un choix raisonnable ?
Reste à savoir pourquoi les trois auteurs ont choisi OASIS plutôt que le WS-I. La réponse à cette question est sans doute à rechercher dans le caractère indépendant de cette organisation. Un statut qui lui permet d'accueillir sans distinction l'ensemble des acteurs du marché. Pour preuve : aux côtés de BEA, Cisco, Documentum, Netegrity et SAP, Sun a également indiqué son intention de participer au groupe de travail lancé pour l'occasion par le consortium. Pris en charge par le WS-I, ce dossier de standardisation se serait sans doute révélé plus difficile à mener à bien... voire quasiment impossible. Principal obstacle à déplorer : l'absence de Sun qui, alors que les rumeurs vont bon train autour de son éventuelle entrée au WS-I, figure encore parmi les grands absents de cette initiative. Principal éditeur de plates-formes d'intégration aux côtés de Microsoft, IBM et BEA, la société de Palo Alto ne devait donc pas être mise à l'écart.

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[Antoine Crochet Damais, JDNet]
 
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