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Acteurs |
HP
abandonne le marché des solutions e-business |
Un peu plus d'un an après le rachat de Bluestone Software, le constructeur décide de se retirer du segment des solutions d'intégration. (Mercredi 17 juillet
2002) |
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HP
se retire du marché des serveurs d'applications
et d'intégration. Le constructeur vient en effet
d'annoncer qu'il abandonnait l'activité issue du
rachat de l'éditeur Bluestone
Software en janvier 2001. Cette opération -
qui s'était effectuée par échange
d'actions à hauteur de 356 millions de dollars
- avait pour but de faire entrer HP sur le segment des
plates-formes d'intégration. Et lui donner les
moyens de concurrencer
les grands acteurs de ce segment, notamment BEA, IBM et
SUN pour ne citer qu'eux. Plus d'un an après, les résultats
ne semblent pas au rendez-vous...
Des produits
qui feront place à des partenariats
Baptisée
NetAction, la gamme en question s'articule principalement
autour d'un serveur d'applications accompagné de
plusieurs modules dessinés pour assurer des tâches
d'intégration. Parmi eux, figurent notamment des
outils de développement et de déploiement
de composants en mode Web Services. Une catégorie
de solutions dont HP devrait poursuivre la commercialisation
par la signature de partenariats avec BEA ou encore Microsoft.
Pour l'heure, la société de Palo Alto prévoit
de concentrer son activité logicielle autour de
trois axes principaux : le déploiement de
services Internet et de téléphonie (avec
HP OpenCall), le suivi de la qualité de services
réseau et système (HP OpenView) et la supervision
de centres d'hébergement (HP Utility Data Center).
Quelle est la cause de ce départ ? Les dirigeants
de HP l'expliquent par les pertes essuyées par
l'activité NetAction. Raison invoquée par
certains analystes : bien qu'efficace en termes de
recherche et développement, HP ne serait pas parvenu
à traduire sa technologie dans des champs métier.
Un serveur d'applications gratuit...
Il est vrai que HP n'a pas réussi le pari de percer sur
le créneau des serveurs d'applications. Au total, la firme
occupe seulement 3% du marché... et arrive très loin derrière
les leader BEA et IBM (dixit le Giga Group).
Rappelons qu'en novembre 2001, la société
avait décidé de livrer gratuitement son serveur - pour
ne tarifer que les options et modules additionnels. Sans
doute une mesure de la dernière chance... qui n'a pas
empêché l'échec des produits NetAction.
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