Relation-client
La force de vente, racine de la relation client
Les entreprises prennent de nouveau conscience du rôle moteur des outils destinés aux commerciaux dans l'efficacité de la relation client. (Jeudi 22 août 2002)
     
La gestion de la relation-client, après l'explosion Internet, s'est particulièrement concentrée sur l'intéraction-client (support, service), le marketing via e-mail et le canal web, et la collecte de données précises grâce aux voies numériques, ouvrant la voie à la personnalisation "one-to-one". Dans l'aventure, les outils destinés aux commerciaux ont semblé se développer avec moins de vigueur, ou tout au moins faire l'objet d'une attention moins soutenue.

Vers un retour à l'essentiel ?
Pour autant, de tels outils, si l'on regarde de près, constituent les fondations historiques de la gestion informatique de la relation-client, qui s'est d'abord développée autour de l'exploitation optimale de bases de contacts par les commerciaux. Aujourd'hui, ce type d'utilisation constitue finalement toujours un point de départ, et le coeur du problème. Si, bien sûr, le préalable du CRM reste la qualité des bases-clients, les possibilités d'automatisation des tâches commerciales (SFA pour Sales Force Automation) offrent la clé d'un processus CRM efficace, bien plus que les outils d'e-marketing, trop spécifiques, bien plus que la personnalisation web, souvent trop complexe à mettre en oeuvre pour qu'elle soit réellement efficace, bien plus que les outils sophistiqués destinés au support-client, généralement incomplètement utilisés.

En règle générale, la relation-client a donc eu tendance à multiplier les fonctionnalités de ses solutions, voire les innovations technologiques, au détriment de l'efficacité (quand ce n'était pas sans rapport avec les besoins réels du client) et d'une certaine simplicité. Dans le même temps, les processus commerciaux devaient répondre à des défis sans cesse plus difficiles à relever. De quoi s'intéresser de plus près - voire recentrer dans ce sens sa stratégie en matière de CRM - à l'automatisation de la force de vente.

Critères de choix
Le schéma suivant précise le fonctionnement d'une solution-type de SFA (qui regroupe généralement des tâches comme l'agrégation d'informations sur les prospects, l'analyse des données commerciales avant-vente et de la performance, l'automatisation des processus récurrents, la gestion des prévisions de vente, la constitution d'un référentiel de "meilleures pratiques", la planification d'actions commerciales - répartition des tâches notamment).

La solution gagnera à proposer un support du workflow, notamment dans une optique de complémentarité entre une action commerciale et, par exemple, les retours positifs une opération de marketing (nombre de produits gèrent, de fait, à la fois les aspects vente et marketing) ou entre une action commerciale et une réclamation client (la seconde provoquant la première)… Plus généralement, le travail collaboratif au sein des équipes commerciales sera favorisé par la présence d'un module de gestion de planning et d'agenda partagé, même si ce type d'outil est encore rare. Enfin, la solution se distinguera par ses capacités d'intégration à un outil d'e-Commerce, particulièrement du point de vue de la constitution d'une base de données produits unifiée.

En règle générale, la solution de SFA devra, plutôt que l'abondance des fonctionnalités, privilégier, répétons-le, la simplicité d'utilisation pour l'utilisateur final, qui n'est pas toujours "techno-réceptif". L'ouverture, de ce point de vue, est essentielle dans le sens où des fonctionnalités manquantes au départ, mais pas indispensables, pourront être adressées de manière complémentaire au fur et à mesure des besoins.
[Jérôme Morlon, JDNet]
 
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