"Nous entendons nous
mettre plus que jamais à la portée des responsables
métier et des urbanistes des systèmes d'information",
lance d'emblée Jérôme Carpentier, directeur des
opérations chez Vitria, à propos de la version
4.0 de l'EAI Businessware.
Dévoilée
en début de semaine par l'éditeur du même
nom, cette édition reste concentrée sur
ses fonctions d'origine. A savoir : les connexions interapplicatives,
la transformation et le routage des messages transitant
entre applications, ainsi que la gestion des processus
métier dans lesquels ces derniers s'inscrivent
éventuellement. En résumé, Vitria
s'étend à tous les étages d'une
solution d'intégration digne de ce non.
Des
fonctions unifiées au sein d'une vue globale
Avec cette version,
l'éditeur américain pousserait encore
plus loin la philosophie métier du produit. Des
processus spécifiant les acteurs impliqués
(partenaires, etc.) jusqu'aux modèles de transformation
des messages, l'ensemble des fonctions de Businessware
est désormais accessible depuis une vue unique.
Une interface dont l'ergonomie
aurait été optimisée pour s'adapter
au mieux à l'approche des architectes informatiques.
"Chaque fonction est représentée
par un composant réutilisable qui inclut, en
cas de besoins, des services d'accès vers des
technologies d'intégration tierces (EJB, MQSeries,
Web Services, JMS, etc.)", détaille Arnaud
Masseron, responsable avant-vente Europe du Sud de Vitria.
Une nouveauté qu'il convient de saluer car elle
permet dès lors d'exploiter d'autres couches
de transport sans passer par celle que propose Vitria.
Groupama
et la Générale des Eaux comme clients
français
La société
de Sunnyvale profite en outre du lancement de Businessware
4.0 pour compléter ses modules de gestion du
cycle de vie des projets (modélisation de processus,
test, etc.) par un outil de configuration pour chaque
catégorie d'environnements (développement,
production, etc.).
Autre nouveauté
sur ce terrain : la console de supervision des
processus n'est plus seulement accessible depuis un
client lourd, mais également via un écran
Web. "Notez que cette édition sait s'interfacer
avec un annuaire d'entreprise en s'appuyant au protocole
LDAP, ce qui n'était pas le cas auparavant",
ajoute t-on chez Vitria.
Présent en France depuis
2000 par le biais d'une filiale, Vitria enregistrait déjà
quelques 35 millions de dollars de chiffre d'affaires
en Europe en 2001... et 135 millions au total. Sur 500
références au niveau mondial, quels sont
pour l'heure ses principaux clients dans cette zone ?
"Groupama, la Générale des Eaux, mais
aussi BP et Deutsche Telecom", cite pour finir Jérôme
Carpentier.
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