Infrastructure/Chantiers
Grandes manoeuvres sur le terrain des bases de données
Alors qu'IBM vient tout juste de commercialiser la version 8.1 de DB2, Microsoft réaffirme sa volonté d'améliorer les fonctions de reporting de SQL Server. (Lundi 17 février 2003)
     
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Oracle aurait-il du souci à ce faire ? A l'heure où la base de données du géant demeure la plus utilisée à travers le monde, ses grands concurrents tentent par tous les moyens de lui faire de l'ombre, notamment par des développements visant à enrichir la palette fonctionnelle de leurs produits. Dernier chapitre en date : le lancement par IBM de la version 8.1 de DB2.

IBM compte rendre sa solution moins opaque
Avec cette nouvelle édition, Big Blue cherche avant tout à faciliter les tâches de programmation, de déploiement et d'administration de DB2. Au programme des évolutions en question : l'optimisation de la performance des requêtes, ainsi que l'ajout de fonctions de gestion en grappe et d'automatisation.

Ici, l'objectif de la firme semble clair : rendre son produit plus accessible en vue de toucher une cible plus large. Il est vrai que DB2 conserve encore la réputation de nécessiter des connaissances techniques élevées. Ce qui, aux dires de certaines SSII, représentait d'ailleurs l'une de ses principales faiblesses face à l'outil d'Oracle - pour lequel les compétences ne manquent pas sur marché. Et l'alternative avancée par Microsoft, dont la base de données est généralement considérée comme l'une des plus faciles à aborder.

Cette vision est confirmée par Paul Rivot, responsable bases de données et Business Intelligence chez IBM, dans un entretien accordé à notre confrère américain InfoWorld. "Une bonne part de cette politique vise effectivement à modifier l'idée que DB2 serait difficile à exploiter", indique t-il notamment.

Microsoft se tourne vers l'analyse décisionnelle
Quelques heures avant le communiqué d'IBM, Microsoft avait confirmé sa volonté d'adjoindre de nouvelles possibilités de reporting à SQL Server dans les prohains mois (voir à ce sujet notre article de novembre 2002). Objectif affiché : compléter le cube OLAP (Online Analytical Processing) de sa base de données par divers modules d'analyse prédictive (ou datamining).

Cette annonce résonne comme un coup de canon sur le segment de l'analyse décisionnelle. Jusqu'ici, les entreprises utilisant SQL Server comme entrepôt de données faisaient couramment appel à des éditeurs tiers, tels que Cognos ou Business Objects, pour se doter de tableaux de bord client. L'arrivée d'une couche Business Intelligence dans l'offre Microsoft pourrait par conséquent représenter, à terme, un manque à gagner important pour ces acteurs.

Reste à savoir si Microsoft est en mesure de rivaliser avec des pure player de longue date. Notez que le géant de Redmond ne fait que rattraper son retard sur Oracle et IBM, dont les solutions comprennent depuis quelques années déjà une couche de reporting et de datamining.

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Oracle10i pointe à l'horizon
Quant à Oracle, il n'est pas en reste. La société californienne prépare en ce moment le lancement du successeur d'Oracle9i (Oracle10i), qui est attendu pour l'été prochain. Cette mouture devrait inaugurer l'entrée de la base de données dans l'univers des systèmes de grille... tout en étendant son support du format XML et des Web Services. Le leader a plus d'un tour dans son sac...

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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