|
| |
| INFRASTRUCTURE |
| L'Insead étend et sécurise son réseau Wi-Fi tricéphale |
| L'école d'administration des affaires et de formation des cadres dispose de deux campus - en France et à Singapour - reliés par IP VPN. Son réseau Wi-Fi, composé d'une centaine de bornes, est sécurisé par des boîtiers Bluesocket.
(09/07/2004) |
|
Ecole d'administration des affaires et de formation des cadres, l'Insead a été créée en 1957, à Fontainebleau, le campus étant éclaté en deux sites distincts. En 2000, un deuxième campus est ouvert à Singapour, relié au premier par un lien IP VPN Equant de 4 Mbits/s.
A Fontainebleau, le besoin se fait sentir - dès le début de l'année 2003 - d'équiper les deux sites en Wi-Fi, les cadres et dirigeants d'entreprises suivant les formations, parallèlement à leur emploi, devant rester en contact avec leur réseau d'entreprise. Autre argument : les étudiants et professeurs doivent sans cesse communiquer entre les deux sites (dits "Constance" et "Plessis").
"Je connaissais Laurent Cervoni, je savais qu'il avait développé une spécialité sur les réseaux sans fil, notamment dans le Loir-et-Cher et à Pau, c'est la raison pour laquelle nous lui avons confié le projet. L'installation physique des 15 premières bornes a débuté en octobre 2003", explique Eric Daguet, DSI de l'Insead.
Avant cela, l'étude de différents paramètres est effectuée. L'analyse du bâtiment du site Constance, qui date des années 1960 et possède des plafonds en aluminium et des poutres métalliques visibles, permet de minimiser la réflexion des ondes. En revanche, celle du bâtiment de Plessis - alors en construction - s'avère plus délicate. Des essais sur les matériaux et une collaboration étroite avec l'architecte permettent de prendre en considération les contraintes architecturales.
| Le niveau de sécurité est le même sur les réseaux filaire et Wi-Fi, à Fontainebleau ou à Singapour |
"Concernant la sécurité, nous avions
deux possibilités. D'un côté, utiliser des bornes intégrant des notions de sécurité, comme les bornes Colubris. Mais leur coût est élevé et la norme 802.11g n'était pas normalisée à ce moment-là. De l'autre, centraliser la sécurité avec des boîtiers de type Aruba Networks, Airespace ou Bluesocket. C'est l'option que nous avons choisie. Bluesocket nous a fait une proposition intéressante en termes de support mais surtout de montée en charge impressionnante - 400 Mbits/s, les seuls à pouvoir le faire - et avec la possibilité de se connecter à Active Directory et à un annuaire LDAP", précise Laurent Cervoni, de Cervoni Conseil, qui a piloté le déploiement.
Les boîtiers choisis sont des WG 2100 : ils intègrent un noyau Linux et permettent la gestion des droits d'entrée et de sortie ainsi que la gestion des zones par plages horaires. La gestion des profils utilisateurs permet d'offrir des services ou des fonctionnalités en fonction de chaque catégorie prédéterminée. "Nous fonctionnons en single sign-on et le niveau de sécurité est le même sur les réseaux filaire et Wi-Fi, à Fontainebleau ou à Singapour où 10 bornes et un boîtier WG 1100 sont installés", note Eric Daguet, de l'Insead.
Des statistiques d'utilisation sont remontées par le boîtier : l'Insead disposant par ailleurs de données fournies par Econocom qui a la charge de l'exploitation du réseau. "Ce que nous souhaitons, c'est proposer à nos professeurs et étudiants de nouvelles manières d'enseigner, nous voulons intégrer ces technologies dans un enseignement nouveau. Nous souhaitons aussi donner un accès à l'intranet de l'Insead à nos étudiants", ajoute Eric Daguet.
Et le DSI de conclure : "La couverture du réseau est bonne; l'avantage du 802.11g est qu'on peut contrôler la diffusion sur certaines zones géographiques et gérer de la qualité de service". Un projet qui aura coûté, au global, quelque 150 000 euros (une centaine de bornes D-Link, les matériels centralisés, la conception et les études).
|
|
|
 |
Dossier 
