INFRASTRUCTURE
Les Web Services modifient la manière de concevoir le système d'information
Dans un guide qui vient de paraître, la SSII Dreamsoft revient sur les nombreux apports des services Web aux métiers de l'entreprise, et détaille l'impact de cette nouvelle technologie sur l'urbanisation du SI.  (29/10/2004)
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Dossier Les nouveaux modes d'intégration
Dans un guide qui vient de paraître, la société de services Dreamsoft examine l'impact des Web Services sur le système d'information (SI). Après un bref rappel du fondement technique de cette technologie d'intégration XML, le document (Guide SOA et Web Services), commercialisé et utilisé par les ingénieurs de la SSII comme cadre de travail de référence, fait le point sur l'avantage premier de la méthode en question : la couche d'interface universelle que propose l'édifice standardisé des Web Services pour assurer, à moindres coûts, des transactions potentiellement exécutables entre n'importe quel système.

"Jusqu'à présent, le SI se contentait d'exposer des applicatifs monolithiques clés en main sous la forme d'Intranets, d'Extranets, de portails... ou des interfaces applicatives propriétaires et lourdes de type EDI, MOM, batch...", rappelle notamment Dreamsoft. "Avec les Web Services, il expose des services métier connectés au sein d'un environnement informatique incluant organisations internes et filiales, mais également organisations clientes et fournisseurs."

Pour illustrer son propos, le guide expose une série d'exemples de mise en application visant à mettre en avant les opportunités de valeur offertes par les Web Services dans différents secteurs et métiers de l'entreprise. Une section qui se révèle particulièrement instructive. Est notamment cité l'apport d'une telle plate-forme d'intégration sur le terrain de la gestion de la relation fournisseurs. Un environnement qui, dans ce cadre, pourrait par exemple permettre d'exposer des composants pour calculer les approvisionnements en tenant compte en temps réel des plannings de production.

Autres exemples évoqués : l'intérêt des Web Services pour faire face à l'hétérogénéité technologique d'un système d'information, comme c'est le cas suite à une fusion, ainsi que leur capacité à délivrer des services client au sein d'interfaces utilisateur d'organisations tierces. Sur ce dernier point, Dreamsoft aborde notamment la problématique du Worksite marketing qui consiste à commercialiser des produits pour les particuliers (restauration, crédit, etc.) sur leur lieu de travail. Les Web Services pouvant permettre à ce type de fournisseur de brancher leurs services sur le portail de l'entreprise.

Des impacts sur l'urbanisation et la gestion de projets
Au-delà des nouveaux rôles que fait émerger cette technologie au sein du paysage informatique (fournisseur et consommateur de services, contrats de service, etc.), il apparaît que ce nouveau modèle modifie profondément la manière de concevoir l'architecture de son SI, selon Dreamsoft. Premier constat : les Web Services facilitent l'accès (depuis l'interne ou l'externe selon les cas) à certaines fonctions applicatives du SI, par leur publication sous forme d'interfaces XML - pouvant être d'ailleurs répertoriées au sein d'un annuaire par exemple.

Et dans un second temps, une couche d'orchestration pourra être adjointe pour assurer l'enchaînement des Web Services. "Cette orchestration agit sur les propres Web Services exposés par l'entreprise mais aussi sur ceux mis à disposition par d'autres organisations", indique sur ce point la SSII.

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Dossier Les nouveaux modes d'intégration
Ainsi, l'émergence des Web Services conduit à l'apparition de bibliothèques d'interfaces, combinant flux internes et externes, qui au total réalisent la fusion entre EAI (solution d'intégration d'applications d'entreprise) et serveur d'intégration inter entreprise (BtoB). "Les Web Services conduisent à la mise en place d'une organisation adaptée dont les rôles sont agencés selon une structure en miroir : entre les activités métier d'une part (juristes, promoteurs et administrateurs métier des services), et les activités informatiques d'autre part (administrateurs et architectes techniques)", détaille la société de services. Suivant ce principe, les prises de décision sont équilibrées entres points de vue opérationnels et techniques.
 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions
 
 
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