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| INFRASTRUCTURE |
| TDF renouvelle la supervision de son offre de télédiffusion |
| Télédiffusion de France a entamé, dès 2001, une refonte complète du système surveillant ses milliers de sites de diffusion en France et dans les DOM-TOM, avec Atos Origin comme prestataire.
(04/11/2004) |
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Acteur incontournable de la diffusion en Europe, le groupe TDF met ses compétences au service des télévisions, des radios et des opérateurs de télécommunications en France et à l'étranger. Il dispose d'un parc de plusieurs milliers de sites assurant la couverture du territoire français et des DOM-TOM. Il développe également des services d'information multimédia dans le domaine du transport intelligent et de la diffusion sur Internet.
Dans le cadre du renouvellement du système de supervision de son offre de télédiffusion - initié en 2001 - TDF a lancé un appel d'offres visant à mettre en place une nouvelle plate-forme. Sur l'ensemble des postulants qualifiés de "sérieux", trois sociétés ont parfaitement compris la problématique et ont fait de bonnes analyses techniques, les trois autres ayant transmis des propositions plus standard.
"Le prix a été un critère de choix et c'est Atos Origin qui a été retenu. La solution proposée était économique, incluant de nombreux logiciels Open Source - Linux, JacOrb, Apache, PostgreSQL - et reposant sur des plates-formes PC standard", précise Michel Couanon, directeur opérationnel de l'exploitation de TDF. Autre motivation : TDF voulait faire monter en puissance une deuxième SSII par rapport à Cap Cesa qui intervient déjà sur son système central.
38% puis 40% d'alarmes en moins
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Comme pour beaucoup de centres de supervision, l'objectif a rapidement été de réduire le nombre des alarmes. En 2003, une diminution de 38% de leur nombre a été enregistrée et cette année, les 40% de baisse devraient être dépassés. "Nous luttons contre les alarmes fugitives afin d'améliorer le service rendu au client. Nous intervenons ainsi de manière préventive dès qu'un 'dépointement' de faisceau a lieu, c'est-à-dire dès qu'une perte de puissance est signalée sans que le service ne soit impacté. Et cela, en heures ouvrables, donc à moindre coût",
déclare le directeur opérationnel.
Cette réduction des alertes a en outre permis de faire de la productivité en termes d'exploitation, faisant passer de 3 à 2 le nombre de centres d'exploitation en France et de redéployer en interne les personnels concernés.
Le nouveau système de télégestion d'Atos, ouvert aux protocoles Internet (ce qui contraste avec les anciens protocoles propriétaires de TDF), prend par ailleurs en considération les aspects sécurité en raison de l'ouverture aux systèmes d'information tiers, notamment ceux des clients de TDF.
Le projet initial était bien différent de ce qu'il est aujourd'hui, des évolutions l'ayant modelé en cours de route. Mi-2002, une réduction volontaire de son périmètre a ainsi été décidée car devant l'ampleur de la tâche - "tout changer" -, les responsables se sont dit qu'il était préférable de procéder en 2 temps. "Nous avons revu à la baisse nos ambitions, par sagesse et pour assurer une continuité avec le système actuel. Et Atos a parfaitement suivi", note Michel Couanon. La deuxième brique consistera à créer un outil de configuration pour les systèmes de télégestion en place.
| A Marseille, un site comportant des équipements TNT va être télégéré |
Pour la première partie de projet, des jalons classiques ont été définis : maquettes, validations, tests techniques, tests de capacité, etc. "Le timing a été respecté, les livrables ont été conformes, nous n'avons eu que peu de fiches d'anomalie en recette. Une maquette a été faite dans notre centre de Saint-Quentin, puis nous sommes passés sur le réseau, en réel, pour valider que les connexions avec un autre réseau - Transpac versus Numéris - étaient bonnes et que l'environnement électromagnétique des centres de diffusion ne gênait pas. Notre centre du Puy-de-Dôme a été choisi pour cela", complète Michel Couanon. Et dans une semaine, le site de Marseille Etoile, qui comporte des équipements de TNT (Télévision Numérique Terrestre) va être télégéré via ce système.
A terme, le système est susceptible d'alimenter d'autres systèmes. Par exemple, les clients ont actuellement, en temps réel, une vision de l'état de la diffusion point de service par point de service. "Nous voulons faire pareil avec la TNT. On peut imaginer une application plutôt orientée maintenance permettant à nos experts de faire du diagnostic très fin, pour envoyer sur place la personne avec la bonne pièce ou la bonne formation", conclut Michel Couanon.
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Le projet en bref
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Société
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Télédiffusion de France (TDF)
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Siège social
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Paris
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Secteur d'activité
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Télédiffusion
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Effectif
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4 400
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Chiffre d'affaires
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891 millions d'euros
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Prestataire retenu
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Atos Origin
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En production depuis
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2003
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Dossier 
