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Benoit Sibaud (April) |
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Nicolas Sarkozy est intervenu pendant la loi DADVSI, alors qu'il était président
de l'UMP, pour que le Parlement adopte des dispositions clairement contraires
aux intérêts du logiciel libre, notamment les fameux amendements Vivendi.
Or, force est de constater que, comme nous l'avions prédit, ces dispositions
sont aujourd'hui utilisées par les producteurs de disque pour poursuivre des auteurs
de logiciels libres utilisant des technologies P2P. C'est ce que nous appelons
travailler à l'encontre du Logiciel Libre mais aussi des intérêts de la France.
Il est en effet avéré que l'adoption des amendements Vivendi, et plus largement
l'épisode DADVSI, a été la goutte d'eau de trop pour de nombreux ingénieurs français
qui sont partis travailler à l'étranger.
Le cas de l'auteur du logiciel libre Azureus - parti fonder son entreprise
aux États-Unis et aujourd'hui poursuivi à distance par les producteurs de
disques français avec une loi qui ne s'applique pas là où il opère - est
un exemple concret de "dommage collatéral" pour le moins désolant (...)
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