» Ils
ont dit... Yves Cointrelle (Directeur associé-
Homsys Group)
"Le marché du reporting est arrivé à maturité et devient
le prolongement naturel des applications. Une des conséquences des différents
rachats est bien évidemment la réduction des offres pour les clients dans
la mesure où les éditeurs de suites BI tout-intégrées vont bien évidemment
tenter de faire le forcing pour qu'au travers d'effets de gamme les clients consomment
et privilégient leurs offres. Paradoxalement, c'est une bulle d'air pour les quelques
derniers indépendants qui pourraient recueillir les faveurs des clients soucieux
de conserver une indépendance de choix".
Réda Gomery (Directeur conseil
- Micropole-Univers)
"Il faut éviter de rentrer dans un comparatif
fonctionnalité par fonctionnalité des solutions mais veiller plutôt à adopter
une approche centrée en priorité sur les évolutions des besoins des utilisateurs,
la bataille se faisant aujourd'hui davantage sur le terrain de la conduite
du changement et de la gestion de projet que sur celui des aspects purement techniques
[...] Dans le cas où l'entreprise débute son projet de reporting
juste avec des tableurs, il faudra parvenir à en faire abstraction pour travailler
en priorité sur les usages cibles, la gestion des habilitations et les niveaux
de confidentialité".
» Le
conseil de la rédaction
S'orienter vers une solution de reporting permet
de faire ses premiers pas dans l'univers du décisionnel. Avec l'expérience,
il sera plus facile ensuite d'opter pour une suite BI complète comprenant
également un module analytique.
» Les
chiffres du marché
Selon le cabinet d'études Gartner, en 2006, le marché mondial
du décisionnel s'est élevé à 4,6 milliards de
dollars, en croissance de près de 15% sur un an. Ce sont les éditeurs
généralistes (SAP, Oracle et Microsoft) qui ont le plus accru
leur part de marché au détriment des pure players comme
Business Objects qui a reculé d'1,3%.