Le reporting constitue l'une
des principales composantes d'une démarche en BI (Business Intelligence).
Jusqu'à présent, les offres de reporting - qui permettent autant
la création que la diffusion de rapports - étaient proposées
par deux types d'acteurs : d'un côté les éditeurs généralistes
(SAP, Oracle, Microsoft...) et de l'autre des pure players (BO, Cognos,
Hyperion...).
"La récente vague de rapprochement et de consolidation
du secteur du décisionnel montre à la fois la maturité du marché
et la volonté des acteurs de fournir des offres globales", fait
savoir André Aiach, directeur d'unité opérationnelle au sein de Predixio.
| Les
critères de choix | |
| 1 | Reporting
de masse et drill-down | |
| 2 | Couche sémantique | |
| 3 |
Export et pilotage des données BI via MS Office | |
Les éditeurs proposent aussi bien des
solutions qui permettent la diffusion en masse de reporting (plusieurs dizaines
de milliers) ou bien ad hoc (financier, ventes...). "Certaines solutions
disposent de possibilités de drill-down permettent d'obtenir des rapports
dont la structure est totalement dynamique en fonction du paramétrage",
fait également remarquer André Aiach, directeur d'unité opérationnelle
au sein de Predixio.
"La couche sémantique est un véritable
différentiateur qui a pour avantage de simplifier l'accès aux données pour les
utilisateurs, de masquer la complexité des modèles de base de données et
d'apporter une capacité de gestion de la sécurité décorrélée de celle de la base
de données", annonce de son côté Yves Cointrelle, directeur
associé d'Homsys Group.
Dans un contexte où l'usage et le
recours aux tableurs de type Excel tend difficilement à disparaître
(lire l'article du 03/02/2006 : le
tableur, encore indispensable outil du décisionnel),
les solutions sont le plus souvent dotées en natif ou en option, d'une
fonctionnalité d'export de données au format XLS. D'autres vont
même jusqu'à gérer ses données décisionnelles au travers
de sa suite bureautique MS Office.