Les critères de choix

Dans un contexte où les handicaps visuels, auditifs et moteurs commençent à être pris en compte par les webmasters, les solutions de vérification de l'accessibilité des sites Web se multiplient. Ces dernières sont disponibles sous quatre formes principales : logicielle, serveur (appliance), service en ligne ou encore plug-in aux navigateurs Web (IE, FireFox...).

"La majorité des solutions de vérification d'accessibilité des sites Web permettent de relever les oublis ou erreurs de codage sachant que pour des critères non automatisables comme les javascript, une vérification manuelle reste toutefois nécessaire", prévient toutefois Bertrand Germain, intégrateur et expert en évaluation au sein de l'agence Web Churchill.

En 1999, sous l'impulsion du W3C, sont publiées les premières recommandations WAI (Web Accessibility Initiative), classées en trois niveaux. WAI/A, WAI/AA et WAI/AAA fournissent toute une série de recommandations à destination des développeurs de sites et d'applications Web pour en améliorer l'accessibilité. D'autres recommandations peuvent être prises en compte par les solutions de vérification de l'accessibilité Web, notamment à un niveau local avec en France le référentiel ADAE (bronze, argent et or) ou AccessiWeb.

Suivant les types de solutions utilisées (service Web, appliance...) il sera possible d'automatiser ou non la vérification de l'accessibilité de ses sites Web. Ainsi, alors que dans certains cas les audits de sites ou de pages Web pourront être limitées en nombre, dans le temps et la durée, dans d'autres cas, ils seront illimités.

Il pourra se révéler intéressant de tester son site Web par le biais d'une solution qui permet l'émulation de plusieurs navigateurs du marché. Ceci se révélant pertinent dans le cas où des contenus dynamiques d'une page Web doivent être spécifiquement affichés pour un navigateur en particulier.