Sécurité : 60 erreurs à ne pas commettre

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1) Conserver les identifiants par défaut. Les mots de passent doivent présenter les caractéristiques suivantes : au minimum 8 caractères, d'au moins 4 catégories différentes (majuscule/minuscule, chiffres, lettres, caractères spéciaux) et être changés régulièrement. Les utilisateurs sont tout à fait aptes à définir et mémoriser des mots de passe dès lors qu'ils ont été formés sur les bonnes pratiques. Des moyens mnémotechniques efficaces existent, comme de "dessiner" son mot de passe : alpha devient /| L P |-| /| par exemple.

2) Paramétrer l'ensemble des postes en administrateur et donner un accès Internet à l'ensemble des salariés. Ces derniers doivent également être responsabilisés sur l'utilisation des outils informatiques, et informés des obligations qui leur incombent.

3) Oublier de mettre à jour les outils, même si cela nécessite du temps ou que les applications en leur état donnent déjà satisfaction aux utilisateurs. Ce n'est pas parce que les choses fonctionnent qu'elles sont protégées.

4) Autoriser le boot d'un ordinateur à partir d'un CDrom ou d'une clef USB. Le risque est de permettre à un utilisateur ou un intrus de démarrer le poste et d'effectuer des manipulations. Il pourrait ainsi cracker le mot de passe de session, le remplacer ou encore s'octroyer des droits administrateur afin de contourner les restrictions configurées initialement.

5) Permettre la désactivation de l'antivirus. Un utilisateur peut temporairement mettre en pause l'application mais non l'annuler totalement. L'option peut par inadvertance se retrouver active sur un poste utilisateur.

6) Autoriser l'utilisateur à modifier la base de registre. Outre générer des pannes ou malveillances suite à des manipulations de l'utilisateur, un virus contaminant le poste pourrait opérer diverses actions, comme se charger automatiquement au démarrage. Les droits sur un poste doivent être adaptés aux besoins de l'utilisateur.

 


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