A l'image des projets autrichien et allemand, la France pourrait octroyer le
droit à la police de recourir à des méthodes d'espionnage informatique. Sous condition
d'autorisation délivrée par un juge d'instruction ou des libertés et de la détention,
les fonctionnaires pourront installer des chevaux de Troie et des keyloggers sur
les ordinateurs de suspects.
Ces actions de police seront notamment possibles dans des affaires criminelles
liées au terrorisme, à la pédophilie, à la torture, au trafic d'armes et de stupéfiants.
Ces écoutes informatiques devraient en principe intégrer la loi d'orientation
sur la sécurité présentée en janvier.
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