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Logiciels libres et sécurité : les réactions au rapport Attali

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Stéfane Fermigier (Nuxeo)
 
 
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"Oui, les propositions du rapport Attali en ce qui concerne les logiciels libres vont dans le bon sens. Il suffit de constater la virulence de l'Afdel contre ce rapport pour comprendre cela", explique malicieusement Stéfane Fermiguier. Pour lui, cela reste trois petites propositions tout de même, mais qui sont positives.

Sur la question, de l'appui aux logiciels libres concernant les appels d'offres dans le secteur public, Stéfane Fermiguier veut surtout retenir la notion de la concurrence dans le premier point de la proposition 58 du rapport Attali. "C'est l'idée même de concurrence qui est niée par l'Afdel. En aucun cas le rapport n'indique qu'il faut absoluement utiliser les logiciels libres comme on a pu le préconiser dans l'administration il y a maintenant dix ans. L'idée, c'est que la libre concurrence doit permettre au logiciel libre de se développer".

"Tous les standards doivent pouvoir être librement utilisés et interprêtés"

En ce qui concerne l'aide fiscale aux communautés des logiciels libres par le biais du mécénat de compétence en revanche, le dirigeant de Nuxeo se fait plus interrogatif. "Je ne sais pas très bien ce que cela signifie. Même aux Etats-unis, je ne vois pas ce à quoi cela fait allusion". En effet, sur ce point, le rapport cite l'exemple américain pour prôner le mécénat de compétence.

Enfin, sur la question de la "fixation de normes internationales garantissant l'interopérabilité entre logiciels libres et les logiciels propriétaires, en priorité" (troisième point de la proposition 58), il s'agit pour Stéfane Fermiguier d'une priorité absolue.

"C'est aujourd'hui un point capital dans la lutte pour la guerre des idées. Tous les standards doivent pouvoir être librement utilisés et interprêtés, bref, il ne doit pas y avoir de redevance à l'usage" affirme t-il. Sur ce point, le rapport met l'accent sur l'interopérabilité, "en priorité", entre les logiciels libres d'abord, et les logiciels propriétaires, ensuite. Voilà qui devrait donner du grain à moudre aux partisans des formats OOXML et ODF.

 


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