Il est temps de traiter le numérique comme un service public essentiel

DXC Technology

L'intelligence artificielle, le cloud et la modernisation des systèmes informatiques façonnent désormais notre accès à la santé, à l'énergie, à la mobilité et aux services publics.

L’intelligence artificielle, le cloud et la modernisation des systèmes informatiques façonnent désormais notre accès à la santé, à l’énergie, à la mobilité et aux services publics. Ces technologies ne sont plus de simples outils : elles sont devenues des infrastructures vitales du XXIe siècle.
Le numérique est désormais un enjeu d’intérêt général, au même titre que l’eau, l’électricité ou les transports. Et il est temps de le traiter comme tel.

Moderniser, oui, mais pour tous

Dans la santé, l’IA et le cloud ont transformé les pratiques. Les dossiers médicaux, autrefois dispersés et difficiles d’accès, sont désormais centralisés, permettant des diagnostics plus rapides et des traitements mieux ciblés.
Mais cette modernisation n’a de valeur que si elle profite à tous les patients, et pas seulement aux structures les mieux équipées.

Dans l’énergie, l’intelligence artificielle optimise la production et la consommation en temps réel. C’est un atout majeur pour la résilience des réseaux, mais aussi un levier pour garantir un accès équitable à l’énergie, dans un contexte de tension sur les ressources.

Même logique pour la mobilité : la maintenance prédictive, rendue possible par les capteurs et l’IA, réduit les pannes et améliore la fiabilité des transports.
Autant d’avancées qui doivent servir l’efficacité collective, et non la seule performance technologique.

Enfin, les services publics illustrent la puissance du numérique lorsqu’il est bien pensé. Là où les démarches administratives prenaient des semaines, le numérique permet aujourd’hui d’effectuer la plupart des formalités en ligne, en quelques minutes.
Ce gain de temps et cette simplicité traduisent une modernisation utile, à condition qu’elle reste inclusive.

Sortir de la logique du « tout privé » ou du « tout étatique »

Face à ces transformations, un constat s’impose : aucun acteur ne peut, seul, garantir un numérique de confiance. Les entreprises maîtrisent l’innovation, mais ont besoin d’un cadre clair et stable pour la déployer.
Les pouvoirs publics fixent les règles, mais doivent s’appuyer sur les compétences et les technologies du secteur privé.

C’est à la croisée de ces deux mondes que peut se construire un numérique souverain, sécurisé et réellement au service du citoyen.
Nous devons sortir de la logique du « tout privé » ou du « tout étatique ».
Le numérique de demain doit être co-construit, gouverné collectivement, dans un esprit de transparence et de responsabilité partagée.

Le numérique, un bien public à bâtir ensemble

Considérer le numérique comme un service public essentiel, c’est reconnaître qu’il façonne la vie quotidienne de millions de personnes.
C’est admettre qu’un dysfonctionnement numérique peut avoir le même impact qu’une coupure d’électricité ou une panne de transport.

Cela implique trois priorités :

·       Assurer la souveraineté des infrastructures et des données critiques ;

·       Garantir l’inclusion numérique, en veillant à ce qu’aucun citoyen ni territoire ne soit laissé de côté ;

·       Instaurer la confiance, en rendant l’usage de l’IA et du cloud plus transparent, éthique et responsable.

Un appel à l’action collective

Nous n’avons plus le luxe d’attendre. La révolution numérique n’est pas à venir : elle est déjà là.
Ce qui est en jeu désormais, ce n’est pas son adoption, mais la manière dont nous la gouvernerons.

Entreprises, institutions, chercheurs et citoyens : chacun a un rôle à jouer pour que le numérique devienne un moteur de cohésion plutôt qu’un facteur de fracture.
Il est temps d’agir, ensemble, pour construire un numérique de confiance, inclusif et durable : un véritable bien public du XXIe siècle.