La robotique sociale au service du bien-être au travail

Un employé heureux sera moins absent, moins en retard, plus investi et plus productif. Les dirigeants d’entreprises ont compris la nécessité de faire appel à des solutions innovantes pour répondre à ces exigences.

Le bien-être au travail est devenu en quelques années, une des préoccupations majeures en termes de gestion interne des entreprises. Une étude anglaise a récemment démontré que la prise en compte du bien-être des salariés par leurs employeurs serait une source de motivation supplémentaire pour 60% d’entre-eux*. De manière plus concrète, un employé heureux à son travail sera moins absent, moins en retard, plus investi et plus productif. Les dirigeants d’entreprises ont compris la nécessité de faire appel à des solutions innovantes et adaptées pour répondre à ces exigences. 

Les évolutions de l’environnement de travail

Les mutations de ces dernières années, tant au niveau des habitudes que de l’environnement de travail (avec des processus de prise de décision et d’action davantage axés sur l’échange et la collaboration) ont fait émerger de nouvelles nécessités chez les employés qui demandent plus de modularité tant au niveau des horaires, que des espaces de travail.

Cette évolution fait naître de nouvelles fonctions au sein des entreprises, avec notamment l’apparition des CHO (chief happiness officers) ou des facility managers. La volonté de répondre aux besoins d’organisation des salariés impose au facility manager de se concentrer sur la gestion des espaces et d’avoir recours à des services connectés pour faciliter la vie des salariés. 

C’est pourquoi aujourd’hui les employeurs se tournent vers l’innovation technologique, pour assurer une meilleure cohésion interne, pour plus de confort pour leurs salariés, et d’une manière générale, pour les fonctions simples d'accueil et d’organisation.

Les avantages des solutions de robotique sociale en entreprise 

La robotique sociale au service de l’entreprise se développe dans des secteurs variés (assurance, banque, collectivités, éducation, événementiel, hôtellerie, retail, santé des seniors, services publics, transports...) où des robots comme Pepper ou Nao, viennent en renfort des services et des équipes pour répondre à des problématiques bien identifiées. 

Ces robots, au-delà de la nouveauté et de l’enthousiasme qu’apporte un tel équipement au sein des locaux, encouragent la coopération entre collaborateurs et le travail en équipe. Ils facilitent aussi l’organisation interne (accueil, prise de rendez-vous, space planning) et sont vecteurs d’information de communication. Ces solutions sont un gain de temps considérable pour les employés qui peuvent se concentrer sur des tâches plus complexes. 

Les robots sont également utiles à la gestion des locaux, en permettant par exemple de faire remonter et de signaler les dysfonctionnements liés aux équipements et aux infrastructures au CHO (chief happiness officer) ou au facility manager. 

Très simples d’utilisation et interactifs (via leur tablette intégrée ou par reconnaissance vocale), ils se sont avérés être une solution essentielle pour de nombreux groupes ou organisations qui l’utilisent aujourd’hui comme le Crédit Agricole, le groupe ICADE, la mairie de Paris 15ème, l'office de Tourisme Drôme-Ardèche, les laboratoires Genévrier... Aujourd'hui ce chemin vers la robotique sociale séduit également des PME comme MGA Technologies, entreprise française qui a récemment intégré un robot d'interaction au sein de ses locaux.