L'onde de choc du "deuxième
e-krach" (lire l'article
du JDNet) continue à animer les forums en ligne du
Journal du Net. Bonne nouvelle : dans la discussion
lancée sur le sujet, Tobias
analyse le phénomène et, s'il constate comme
tous la sévère correction en cours, il prévoit
un retour progressif à une croissance modérée
mais durable du secteur Internet : "Ces technologies
vont apporter des changements comme il y en a peu, une sorte
de nouvelle révolution industrielle. Mais c'est une évolution
qui va être longue (il n'y a qu'à voir l'évolution du nombre
de foyers français connectés, qui est somme toute relativement
lente), peut-être 10 ans, plus ?".
Ce sont les financiers
(et les porteurs de projets "abracadabrantesques")
qui portent la responsabilité de la volatilité
du secteur analyse encore Tobias. David Degrelle, le fondateur
du référenceur 1erePosition,
s'inquiète aussi du retournement brutal des financiers:
"Quand
le marché devient (trop) prudent...", s'inquiète
David Degrelle qui craint que ce ne soient les "start-up
de 10 à 50 personnes toujours en ligne grâce à un business
model « validé » depuis plus de deux ans" qui fassent
injustement les frais de la tempête. Or, "c'est
ici que les investisseurs sont le plus nécessaires pour des
premiers tours d'amorçage ou de développement. Ce sont ces
sociétés posent les rails de l'Internet français pour permettre
dans quelques mois et années aux sociétés Brick & Mortar de
se développer sans bug".
A propos de bug, une discussion
un peu confidentielle et cryptée aborde l'avenir de
Spray : "La
fable du chien qui mange la girafe" évoque
l'avenir des salariés du portail mais surtout revient
sur les limites du "Funky Business" chers aux fondateurs
de la société suédoise : "Travailler
dans univers en pleine construction sans même avoir un petit
département recherche, qui planche - vraiment - sur ce qu'attend
l'internaute (on n'en sait rien), sur son attitude face aux
bannièes de publicité - l'un des rares moyens d'être rentable-
et sur de vrais axes créatifs qui fassent d'internet autre
chose qu'un substitut de magazines ou de minitel, est-ce vraiment
sérieux ?", s'interroge
ainsi 'Isee'.
Et si on reparlait effectivement
des choses sérieuses : pendant l'e-krach, les affaires
continuent et les sites travaillent. Dans la conférence
"e-commerce", le forum 'Marketing, Promotion'
aborde par exemple les façons d'éviter qu'un
e-mailing publicitaire ne soit pris pour du spam ou les
conditions de réussite d'un programme d'affiliation
: "Le vrai problème est la gestion au quotidien de l'affiliation.
Affiate Channel n'est qu'un logiciel (comme iMediation). Or,
en marketing, la techno n'est qu'une toute petite partie de
la solution", indique ainsi Alex1. "Un contenu informatif
et une simple invitation à venir découvrir le site, ne provoqueront
pas forcément de réactions violentes,si les envois
sont ciblés et si le destinataire peut mettre fin à la relaton"
recommande de son coté 'Tommy' dans la discussion "Spam
or not spam".
A noter
aussi, une contribution éclairante de Bernard
Ochs sur la représentativité des panels,
dans le forum sur la mesure d'audience : "Un panel
se juge d'abord à la qualité statistique de sa composition
avant de considérer le nombre d'individus qui
le composent", indique le dirigeant de NetValue.
Enfin,
les curieux noteront un échange assez vif sur la ligne
éditoriale du JDNet dont certains lecteurs dénoncent
le côté "Détective" et la fâcheuse
tendance à oublier les sociétés non-parisiennes
et les trains qui arrivent à l'heure. "Pourquoi
ne parle-t-on pas de ceux qui gagnent de l'argent ?",
se demande 'kaerdel' qui a lancé le débat. Réponse
sur le forum.
Bonne
semaine.
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