Dans
votre entreprise, qui est associé au capital
? (BCE, stock, PEE...)
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Tout
le monde |
20 %
|
La
plupart |
21
%
|
Quelques
uns |
28 %
|
Personne |
14
%
|
Je
ne sais pas |
15
%
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La "nouvelle économie"
propre à la high-tech, si décriée ces
temps-ci, aurait-elle quand même ses comportements propres
et novateurs ? Le sondage en ligne réalisé sur
EmploiCenter au cours de la deuxième quinzaine de décembre
semble en tous cas indiquer que la participation des salariés
au capital des entreprises qui les emploient n'est pas une
illusion : près de 70% des 152 répondants indiquent
que tout ou partie du personnel est associée, d'une
façon ou d'une autre, au capital de leur entreprise,
via des stock-options, des bons de création d'entreprise
ou un plan d'épargne entreprise. Une pratique qu'encouragent
d'ailleurs fortement les investisseurs européens (voir
notre article
du 22/12/00).
L'intéressement des salariés
au capital concernerait même tout ou la plupart des
salariés dans plus de 40 % des cas. Seul un quart des
entreprises réservant ce système de rémunération
à quelques-uns de leurs salariés, les cadres
dirigeants ou les fondateurs dans la plupart des cas.
Dans le
secteur de la high-tech et plus particulièrement dans
celui de l'Internet, cette technique de recrutement et de
fidélisation des équipes est devenu courante :
la pénurie de personnel qualifié, le sacrifice
d'un poste "sûr" dans une grande entreprise,
voire d'une partie de son salaire ou des conditions de travail
exigeantes ont poussé les dirigeants d'entreprise à
développer ce genre d'outils, notamment fin 1999-début
2000, période où la multiplication des projets
et les perspectives de gains rapides rendaient ces formules
particulièrement alléchantes.
Qu'en sera-t-il à l'heure
de la déprime des marchés boursiers et de l'évaporation
rapide des gains potentiels ? Cette petite révolution
du rapport salarié-employeur en France n'aura-t-elle
été qu'un feu de paille ? Les mauvaises
habitudesse reprennent vite, et notamment celledu secret :
15% des répondants
affirment "ne pas savoir" si certains salariés
de leur entreprise sont associés à son capital.
Et la transparence ?
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