E-Commerce
Beenz.com : les actifs liés aux activités ou aux technologies sont à vendre
L'exploitation de la monnaie virtuelle, lancée en 1999, va cesser fin août. La direction de la société américaine aurait des "discussions avancées" pour céder une partie des développements. --> (Mercredi 22 août 2001)
         

Après avoir annoncé en page d'accueil la semaine dernière l'arrêt imminent et définitif de ses activités auprès du grand public, la direction de Beenz.com a indiqué qu'elle avait entamé "des discussions avancées" pour céder une partie ou la totalité de ses actifs liés à ses activités ou à ses technologies. La société américaine, qui exploitait la monnaie virtuelle, estime pouvoir en tirer quelques bénéfices auprès d'acheteurs industriels potentiels et limiter ainsi le passif final lié à la cessation des activités. Parmi les actifs à vendre figurent du matériel type hardware mais aussi des logiciels, une technologie liée aux réseaux et aux transactions en ligne et Rewardzcodes, une technologie brevetée qui permet de faciliter l'achat de biens de consommation en ligne par l'intermédiaire d'un code unique. La société n'a plus que son siège à New York et un bureau londonien dont l'effectif a été réduit à la portion congrue.

La saga de Beenz.com a débuté en mars 1998 sous l'impusion de Charles Cohen, un spécialiste du marketing en ligne qui a occupé le poste de PDG jusqu'en juin 2001. Les internautes pouvaient cumuler cette monnaie virtuelle en surfant sur des sites éditoriaux ou en achetant en ligne. Après avoir engrangé un trésor de "beenz", ils pouvaient les dépenser dans des galeries en ligne dédiées. Depuis sa création, Beenz a bénéficié de quatre tours de table d'un montant total avoisinant les 80 millions de dollars. Derrière cette marque estampillée "nouvelle économie, première génération" figuraient une dizaine d'investisseurs dont Kataweb (filiale Internet du groupe de communication italien Gruppo l'Espresso), la banque commerciale coréenne Central Banking Corporation, les fonds d'investissements BayStar Capital et Sycamore Ventures et des acteurs français comme Viventures Partners et Artémis, la holding de François Pinault. Autant de soutiens financiers qui lui ont permis de mettre en place un réseau mondial avec des filiales en Europe et en Asie. En 2000, on comptait 15 bureaux ouverts dans le monde et un effectif total de plus de 260 personnes. Le réseau auraît compté 4 millions d'adeptes de sa monnaie virtuelle dans le monde au plus fort de son activité.

Mais, tout comme de nombreux acteurs "pure players" du Net, Beenz a subi les effets de l'e-krach de mars 2000. Depuis, la société avait coupé plusieurs branches non rentables (Italie, Allemagne et Suède) et fermé en mai 2001 les co-entreprises créées au Japon, en Chine et en Corée. En France, où Beenz a démarré ses activités en juin 2000 (Lire l'article du JDNet du 26/06/00), la filiale a cessé ses activités après un an d'existence, non sans avoir tenté d'amorcer un virage BtoB. En s'appuyant sur une équipe marketing de treize personnes, une trentaine d'accords avaient été signés avec des acteurs du Net en France (Lire l'article du 18/01/01), mais le projet a finalement capoté. Un échec attribué à un manque de communication de la part de la maison-mère américaine, à des problèmes juridiques et techniques (un manque de souplesse dû au fait que la plate-forme était basée au Royaume-Uni).

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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