La crème de l'Internet
public. Pour la deuxième année consécutive,
le ministère de la Fonction
publique et de la réforme de l'Etat vient
de livrer son rapport sur les services publics accessibles
en ligne. L'étude, réalisée par
l'agence EVS-Conseil sur 162 portails différents
(ministères, administrations centrales, préfectures,
ambassades...), a retenu 10 sites jugés exemplaires.
Ces sites "d'élite" serviront de modèles
pour les webmestres ministériels au travers d'un
guide dont l'objectif numéro un est d'améliorer
les services rendus à l'usager.
Les
10 sites publics "exemplaires" (sans
classement)
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Au-delà
de ces 10 sites emblématiques, le rapport dresse
un bilan sur l'Internet public en France. Il en ressort
une progression du nombre de sites thématiques
(33% en 2001 contre 20% en 2000) mais aussi du nombre
de portails (notamment au niveau des préfectures
et des ministères) qui passent de 10 à
14%. Sur les quelque 4.500 sites publics, la numérisation
des formulaires administratifs est à la hausse
avec un nouveau total de 1.100 auxquels s'ajoutent 105
téléservices. Enfin, toujours selon l'étude,
la qualité des sites a globalement augmenté,
52% étant jugés corrects, bons ou très
bons contre 40% en 2000.
Parmi
les recommandations livrées par l'agence EVS-Conseil
afin d'améliorer l'Internet public, on notera
la mise en place nécessaire de démarches
qualité pour éviter l'aspect artisanal
de certaines initiatives, la mutualisation des moyens
pour éviter une dérive institutionnelle
et le déploiement de sites "métiers"
et personnalisés avec, à la clef, la création
d'un compte administratif en ligne pour chaque internaute.
La balle est dans le camp de l'Etat.
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