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Jeux en ligne : Flipside Europe reprend son souffle
Au programme 2002 du réseau de jeux en ligne de Vivendi Universal, l'intégration avec Uproar et la révision du business model. Objectif : atteindre la rentabilité en cours d'année.   (Jeudi 3 janvier 2002)

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Pour le réseau de jeux en ligne Flipside Inc. (groupe Vivendi Universal), 2001 a été marqué par le rachat de son concurrent Uproar.com. 2002 sera consacré à l'intégration technique et graphique des deux plates-formes en Europe. La refonte du service devrait être achevée au printemps. Mais Flipside Network a déjà changé d'hébergeur : il est passé de Colt Telecom à Teleglobe. La mise en commun des ressources Flipside-Uproar fait de Flipside Network le leader du jeu en ligne en France devant d'autres services comme ZoneJeux.com (groupe Ixo) ou Goa.com (&Wanadoo). Flipside.com a récemment dépassé la barre du million de membres "actifs" revendiqués au niveau européen (France, Royaume-Uni, Allemagne).

Mais c'est dans l'Hexagone que le service de jeux en ligne recrute le plus de joueurs (environ 460 000 membres actuellement). Selon Cybermétrie, le site en français a enregistré 9 millions de pages vues en novembre. Deux spécificités se dégagent en scrutant l'audience : la moyenne de temps passé par visiteur sur Flipside.fr est importante (25 minutes) et 43 % des membres en France se révèlent être des femmes.

"Nous voulons proposer l'éventail le plus large de jeux pour attirer un maximum d'internautes, tout en respectant les spécificités par pays", indique Dominique Cor, directeur général de Flipside Europe. L'offre devient de plus en plus segmentée. En développant cette logique à l'extrême, Flipside a lancé en décembre un site dédié au jeu Wordox (autour des mots et des lettres), qui semble disposer désormais d'une communauté de joueurs "accros". Le réseau de jeux en ligne dispose également d'un casino virtuel (Virtual Vegas).

Parallèlement à l'intégration Flipside-Uproar, l'entité de VU Net réfléchit sur son modèle économique. "Il est clair que ce ne ne sont pas les revenus publicitaires qui nous permettront d'atteindre l'équilibre prévu cette année en Europe", commente Dominique Cor. Une situation inverse Outre-Atlantique car Flipside est parvenu au point mort au troisième trimestre 2001 grâce à ce type de revenus. "Nous réfléchissons à des offres de jeux qui pourraient être vendues en marque blanche et en variant les supports avec de la téléphonie mobile ou de la télévision interactive", poursuit l'ancien directeur de Sega France qui a rejoint Flipside il y a six mois. Plus traditionnel : une offre premium -donc payante- devrait également voir le jour au printemps.

Les sites

Flipside Network se considère d'abord comme un agrégateur de contenu ludique. La plupart des jeux (une cinquantaine) ont été développés en interne alors que sa maison-mère détient des sociétés productrices de jeux vidéos comme Sierra Entertainment ou Blizzard Entertainment (deux entités de VU Publishing). Début 2001, Flipside Network a adopté un plan drastique d'économies incluant le licenciement des trois-quarts de l'effectif de Flipside US (soit plus d'une centaine de personnes). Côté Europe, les ambitions sont également plus mesurées : l'efffectif est limité (50 personnes en Europe dont 25 à Budapest où se trouve le siège d'Uproar) et le champ géographique a été réduit : le service Flipside en espagnol n'existe plus.

 
 
[Philippe Guerrier, JDNet]
 
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