Selon une nouvelle étude
du cabinet Ferris Research, le coût des e-mails
non sollicités aurait dépassé l'année
dernière les 8,9 milliards de dollars pour les
entreprises américaines et les 2,5 milliards
pour les sociétés européennes.
A ces premiers chiffres, colossaux, s'ajoute un investissement
de 500 millions concédé par les fournisseurs
d'accès américains et européens
pour tenter de juguler le spam.
D'après
cette enquête, les 8,9 milliards de dollars perdus
aux Etats-Unis dans le spam proviendraient, en premier,
de la perte de productivité (4 milliards de dollars,
Ferris a défini que le temps moyen de traitement
d'un mail était de 4,4 secondes) et des coûts
techniques induits (3,7 milliards de dollars) notamment
pour se doter de serveurs plus puissants, de bande passante
supplémentaire et d'équipes techniques
plus étoffées.
A ces coûts "prévisibles"
se greffe la cerise sur le gâteau : l'enveloppe
de 1,2 milliard
de dollars nécessaire pour la mise en place de
centres d'appels afin de répondre aux plaintes
des utilisateurs ou des clients gênés...
par le spam.
Ferris estime que le spam représente
en moyenne entre 15 et 20 % du total des e-mails
reçus par les entreprises américaines
et 30 % des e-mails reçus via un fournisseur
d'accès. Pour
2003, l'étude n'est guère optimiste face
à ce phénomène, bien au contraire.
Les prévisions tablent sur une hausse de 12 %
des coûts liés au sapm. Les dépenses
pour les entreprises américaines pourraient atteindre
les 10 milliards de dollars cette année, soit
un coût de 14 dollars par employé.
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