Marketing
Spam : MagicDeal pollue tant et plus
Une rapide enquête à la source des mails incessants - et non-sollicités - du site marchand Magic Deal montre les drôles de méthodes d'un spammeur ordinaire.  (Lundi 20 janvier 2003)
         
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On aurait pû croire que les mesures prises par la CNIL en novembre en auraient rebuté plus d'un. Las, le spam continue et certains osent même le faire à visage découvert. C'est le cas du site marchand Magic Deal, spécialisé dans la vente de produits discounts en faible quantité, et incontestable lauréat du titre de plus gros spammeur des dernières semaines. Depuis le mois de décembre, et avec un rythme croissant ces derniers jours, Magic Deal fait la promotion de ses prix soldés. Le hic, c'est qu'il en fait profiter nombre d'internautes qui ne se sont pas inscrits volontairement à sa newsletter.

Interrogée par le JDNet (dont tous les comptes mail sont inondés plusieurs fois par jour par l'infernal hibou de Magic Deal), une responsable du site marchand semble étonnée : "Nous utilisons un prestataire externe qui loue des bases de données. Il se peut qu'il y ait eu une erreur ou que quelqu'un vous ait inscrit à votre insu." Elle est cependnat incapable de donner le nom du prestataire externe en question (seul le gérant de la société, Elie Assouline, le pourrait mais il est "en vacances"). Et elle semble oublier également que c'est la responsabilité du site qui est engagée.

La bonne foi de Magic Deal dont la home-page affiche un logo Fia-Net non-cliquable...) est encore plus sujette à caution après lecture attentive du spam. Si le mail contient un module de désinscription ("Nous espérons que ce message ne vous a pas importuné. Si vous ne désirez plus recevoir d'e-mail de notre part, cliquez ici"), celui-ci se révèle en réalité invalide. L'adresse "unsubscribe@magicdeal.com" n'existe pas, de même que l'adresse de l'expéditeur (magicdeal@wanadoo.com).

L'en-tête du mail, c'est-à-dire les propriétés du message (notamment le destinataire, l'expéditeur, l'objet du message, la date et l'heure d'expédition), est tout aussi explicite. Le "message ID", qui contient un numéro d'identification unique que le serveur mail d'origine attribue au message, est loin de refléter le sérieux revendiqué par le site marchand. Le numéro du spam se présente en effet de la sorte : <15885111555trucmuche@cu.com>. Tout un programme.

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Enfin, en ce qui concerne l'adresse IP, elle renvoie vers un des serveurs appartenant au fournisseur d'accès Internet professionnel MagicOnline.fr. La proximité des noms semble n'être que pure coïncidence et le fait que l'on trouve cette IP sur le mail signifie simplement que le mail a transité par le serveur, non qu'il a été envoyé par MagicOnline. Malheureusement, le FAI n'a pas été en mesure de nous indiquer précisément l'adresse IP du serveur d'origine de ce spam. Comme dirait Fox Mulder (et non David Vincent comme écrit précédemment par erreur), "la vérité est ailleurs"...

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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