La jeune compagnie aérienne italienne "low cost" Volareweb.com s'attaque sérieusement au marché français depuis quelques semaines. Comme sa concurrente EasyJet, elle compte, en France comme en Italie, avant tout sur son site Internet pour se développer.
En 2003, le site Volareweb.com a
généré à lui seul 67 % du
chiffre d'affaires de Volare Group, soit 355 des 530 millions d'euros de CA de la société. Le panier moyen des vols "low cost" est de 60
euros. La société ne communique pas encore les données concernant le marché français.
Pour promouvoir son offre et son site en France, Volareweb a mis en place un plan de promotion
en presse ("Le Figaro", "France Soir"...) et en affichage sur Paris et sa banlieue : une première campagne de 4x3 en février va être suivie d'une nouvelle vague "fin mars, début avril", précise
Michel Simiaut, le directeur France
de la compagnie. Coté Internet, rien de décidé mais "un plan de promotion en ligne est actuellement à l'étude".
A côté des vols, le site propose des services de réservation de
chambres d'hôtel, de location d'appartements et villas
ou de voitures. La compagnie
a noué un partenariat avec Holiday Auto pour
la location des voitures. Les offres en hôtel sont proposées
par Travelante.com, un voyagiste italien.
Le site volareweb.com a été développé par
l'agence italienne Develon et Volare Group. Hébergé
en interne, il est géré depuis l'Italie et proposé
dans les principales langues européennes du réseau : italien, anglais, français, espagnol et allemand.
Volare Group réunit à l'origine deux compagnies aériennes
privées : Volare Airlines et AirEurope. Il assure
des liaisons internationales et européennes. "Seuls
les courts et moyens courriers sont en low cost et proposés sur le site
Volareweb.com", précise Michel Simiaut. Le transporteur a procédé à une augmentation de capital de 40 millions d'euros en novembre dernier. Son chiffre d'affaires annuel a progressé
de 10 % en 2003.
Aujourd'hui, Voareweb.com propose huit vols quotidiens au départ d'Orly. A partir du 14 avril, deux
vols tôt le matin seront ouverts pour Milan et
pour Rome. Dans un second temps, des liaisons avec l'Italie
sur des villes de province telles que Bordeaux ou Nantes sont
envisagées.
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