FINANCE
Démarrage timoré d'Axalto pour sa première journée de cotation
L'ex-filiale du groupe Schlumberger, spécialisée dans la fabrication de cartes à puce, notamment pour mobiles, a terminé sa première journée de cotation en baisse de 5,41 % par rapport à son prix d'introduction.   (19/05/2004)
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La nouvelle vague d'introductions en bourse de sociétés ou de groupes high tech est inconstestable. Mais les bénéfices immédiats que l'on peut tirer de ce type d'opération restent aléatoires. Pour sa première journée de cotation sur le Premier marché d'Euronext Paris, Axalto, l'ex-division cartes à puce du groupe de services pétroliers Schlumberger, a perdu jusqu'à 7 % en cours de séance. A la clôture, mardi 18 mai, le titre a terminé à 14 euros, en baisse de 5,41 % par rapport à son prix d'introduction de 14,80 euros.

Pourtant, le nouveau titre Axalto a été mis en cotation au bas de sa fourchette indicative (14,80 euros - 17,20 euros). Dans un entretien accordé à Boursier.com le 6 mai, Olivier Piou, Directeur général d'Axalto, soulignait les "efforts" consentis par sa maison-mère sur le prix d'introduction. Désormais, la part du flottant du capital d'Axalto est de 87 %. Sur la base du prix fixé (14,80 euros), la capitalisation bourisère s'élève à 593 millions d'euros.

Cette IPO high tech sur le Premier marché d'Euronext Paris est la deuxième depuis le début de l'année après celle du groupe Iliad en janvier. Le groupe Internet/télécom avait gagné 30 % le premier jour de sa cotation (cf article du 02/02/04). L'exemple d'Axalto semble indiquer que l'ensemble des introductions en bourse IT ne trouve pas systématiquement l'adhésion aveugle des investisseurs mais que ceux-ci ne veulent pas répéter les mêmes erreurs qu'en 1999-2000 et ont adopté en conséquence un droit de réserve.

Axalto s'est spécialisée dans la conception et le développement des cartes à puces mais aussi des logiciels et services associés. Pour la partie cartes, ses clients se trouvent dans le monde de la téléphonie mobile (comme Bouygues Télécom ou China Mobile) et des services financiers. Il est difficile d'apposer l'étiquette "jeune pousse" sur la société Axalto : le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 768 millions de dollars en 2003 (dont 86 % réalisé hors de France) pour un résultat net de 25 millions de dollars. Il dispose d'un effectif de 4.500 employés. De plus, parmi ses actifs, Axalto recense quelque 2.000 brevets.

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Face à des concurrents comme Gemplus et Oberthur, l'ex-Schlumberger Smart Cards & Terminals, qui a adopté l'année dernière sa dénomination actuelle Axalto, indique disposer d'une part de marché de 27 % dans le secteur de la fabrication des cartes à puce au niveau monde. Il s'est notamment placé sur le projet de déploiement de cartes d'identité européenne à microprocesseur. Les premières devraient être distribuées au troisième trimestre 2004 en Belgique.
 
 
Rédaction JDN
 
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