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| TELECOMS–FAI |
| Le dégroupage total décolle en France |
| Selon des chiffres publiés par l'ART, plus de 10.000 lignes ont été dégroupées totalement depuis le début de l'année. Plus gobalement, le dégroupage (total et partiel) a progressé de plus de 150 % en six mois.
(16/07/2004) |
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La montée en puissance du dégroupage total, qui permet à un opérateur de contrôler de bout en bout la chaîne du réseau télécom via lequel il commercialise des services Internet et téléphonie, est aujourd'hui palpable en France. L'Autorité de régulation des télécommunications (ART) a publié jeudi 15 juillet le tableau de bord du dégroupage au premier semestre de cette année. La France compte 13.066 lignes dégroupées totalement au 1er juillet 2004, contre à peine 3.000 fin 2003.
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Tableau de bord du dégroupage en France
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Nombre de lignes
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Décembre 2003
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Juin 2004
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Evolution
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Lignes dégroupées partiellement
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287.062
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717.654
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+ 150 %
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Lignes dégroupées totalement
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3.267
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13.066
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+ 300 %
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Connexions haut débit ADSL
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3.043.000
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4.100.00
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+ 35 %
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Source : ART, janvier et juillet 2004
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Alors qu'au 1er juin 2003, 40.000 lignes étaient concernées (dégroupées partiellement ou totalement), désormais plus de 730.720 lignes sont dégroupées, soit 18 fois plus de ligne en un an.
Au cours du premier semestre 2004, le dégroupage partiel a maintenu la forte croissance constatée depuis la mi-2003. Avec 717.654 lignes dégroupées partiellement, le nombre d'accès a été multiplié par 2,5. Durant cette même période, le dégroupage total a décollé, avec un nombre d'accès multiplié par quatre.
Le dégroupage de la boucle locale consiste à permettre aux opérateurs alternatifs d'utiliser le réseau local de l'opérateur historique, France Télécom, pour desservir directement leurs abonnés.
Via l'accès totalement dégroupé à la boucle locale, l'utilisateur final n'est plus relié au réseau de France Télécom, mais à celui du nouvel entrant.
Concrètement, les offres de dégroupage total permettent aux consommateurs d'opter pour un opérateur unique et une facture unique en ne payant plus d'abonnement à France Télécom. Ce pas a été franchi, l'hiver dernier, par Telecom Italia puis au printemps par Free, Neuf Télécom et Cegetel.
Ces chiffres sont à rapprocher du nombre d'accès à l'Internet rapide ADSL, en croissance régulière. Aujourd'hui, 4,1 millions de Français sont connectés à l'Internet haut débit par l'ADSL. En parallèle, le déploiement des opérateurs continue : 731 sites ont été livrés par France Télécom
pour que ces derniers puissent y installer leurs équipements nécessaires au dégroupage.
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Iliad étend son réseau de fibre optique
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Le groupe Iliad a conclu de nouveaux accords avec des opérateurs et des collectivités territoriales visant à renforcer la capilarité de son réseau de fibre optique. Ces accords représentent un investissement de 60 millions d'euros, incluant fibre optique, équipements et option de prolongation des IRUs (Indefeasible Right of Usage, droit d'usage irrévocable) contractualisés avec Neuf Telecom jusqu'à 2030.
Iliad a notamment commandé des ressources de cohabitation dans 602 sites répartiteurs de France Télécom, dont 540 seront raccordés en fibre optique exploitée par Iliad. Ce programme, qui s'achèvera en mai 2005, permettra de faire progresser le pourcentage d'abonnés dégroupés haut débit à environ 75 % à fin juin 2005, sur bas des abonnés au 30 juin 2004. In fine, le groupe comptera 12.000 km de fibre optique, contre 7.135 km à la fin de l'année 2003.
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