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L'Education nationale étend ses espaces numériques à la moitié des académies
Les "Espaces numériques de travail" mettent à la disposition des élèves et des professeurs un panel de services en ligne. Une initiative représentant un investissement de 30 millions d'euros pour 2004.   (01/09/2004)
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La rentrée des classes n'aura pas seulement lieu dans les établissements scolaires. Cette année, la rentrée se veut aussi virtuelle. En particulier via l'extension en 2004 à la moitié des académies françaises des "espaces numériques de travail" (lire l'article du JDN du 15/05/2003). Une appellation globale, qui regroupe un certain nombre d'initiatives émanant de la direction de la Technologie du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. En clair : une offre de services en ligne pour les écoles, les établissements scolaires et les établissements d'enseignement supérieur.

Déjà, il y a trois ans avait été lancé le "cartable électronique", service en ligne permettant de consulter manuels ou programmes numérisés. Mais une poignée d'académies seulement avait mis la main à la pâte. Aujourd'hui, la généralisation du "bureau virtuel" à la moitié des académies permet d'asseoir l'orientation du ministère sur des bases concrètes.

"Ces ressources et services numériques sont ouverts aux professeurs, étudiants ou élèves et parents via un accès sécurisé et personnalisé", annonce la sous-direction des TIC de l'Education. A l'aide d'un mot de passe et d'un code d'accès, l'utilisateur peut accéder à des cours en ligne, consulter les résultats scolaires des élèves, monter un travail de groupe entre étudiants ou consulter son courrier électronique.

Autant de services qui rentrent dans le cadre de cette initiative, mais développés de manière indépendante par les académies. "Chacune des académies a développé sa plate-forme de travail en fonction de ses besoins, de concert avec les collectivités territoriales et les communes", précise la sous-direction des TIC de l'Education. La plate-forme Argos pour l'académie de Bordeaux ou d'Entea pour celle de Strasbourg ne remplira donc pas les mêmes fonctions qu'une plate-forme développée pour un établissement en milieu rural. Les prestataires ont donc été sélectionnés région par région, en fonction des développements prévus par chaque académie.

En bout de chaîne, le ministère avait pour mission de développer des normes standards permettant une interopérabilité des plates-formes de travail développées par les académies. "Notre objectif est de réunir la communauté scolaire autour de services numériques partagés", explique la sous-direction des TIC de l'Education.

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"Le développement et la mise en place de l'ENT sur l'ensemble du territoire représente un investissement pour l'année de 30 millions d'euros", poursuit-elle. Un investissement financé à parts égales par l'Etat et les collectivités, avec pour objectif en 2006 la généralisation du service à l'ensemble des élèves et professeurs.

 
 
Sophie FIEVEE-BALAT, JDN
 
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