TELECOMS–FAI
La mutation de Tiscali France chasse son président
Ancien dirigeant de LibertySurf, puis président de Tiscali France depuis 2001, Rafi Kouyoumdjian est remplacé par l'ex PDG de Tiscali Afrique du Sud tandis que Tiscali poursuit sa mutation.   (02/09/2004)
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Dossier Dégroupage total : vers un nouveau paysage télécom
Après AOL France début juillet (lire l'article du 01/07/04), c'est au tour de Tiscali France de changer de président. Rafi Kouyoumdjian quitte un poste qu'il occupait depuis 2001, suite à l'acquisition de LibertySurf par l'italien Tiscali. Il était auparavant directeur général du FAI lancé par le Groupe Arnault.

Pour le remplacer, Tiscali a puisé dans ses ressources internes. C'est en effet l'ex-président de sa filiale sud africaine, Diego Massida, qui prendra la tête de Tiscali France à compter du 1er octobre. Entre temps, un intérim officiel est effectué par Massimo Cristofori, directeur financier du groupe Tiscali.

C'est pourtant Jean-Michel Soulier, nouveau directeur général adjoint, qui gèrera Tiscali France au quotidien durant cet intervalle. Ancien président du FAI WorldOnline, racheté à l'époque de la boulimie d'acquisitions de Tiscali, il retrouve un poste qu'il occupait jusqu'à il y a près d'un an, avant de partir fonder sa propre société spécialisée dans l'économie des coûts télécoms. Jean-Michel Soulier devrait intégrer la société dès le début de semaine prochaine.

Officiellement, ce départ n'a rien à voir avec un repositionnement stratégique du groupe. Rafi Kouyoumdjian aurait de lui-même décidé de quitter Tiscali. Toutefois, la concomitance de ce départ avec la remise à plat des activités du Tiscali autour de six pays peut laisser perplexe.

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Ainsi, la France, comme l'Italie, le Royaume Uni et le Benelux est un des pays sur lesquels Tiscali entend recentrer ses activités. Criblé de dettes, l'opérateur a ainsi prévu la vente de huit de ses filiales pour pouvoir remplir une obligation vitale pour le groupe : le remboursement de 250 millions d'euros de dettes en juillet 2005. Pour le moment, Tiscali a récolté 70 millions d'euros grâce aux ventes de ses filiales suédoise, norvégienne, autrichienne et sud africaine. L'objectif pour Tiscali étant de dégager un résultat net positif en 2005.
 
 
Frantz GRENIER, JDN
 
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