ENTREPRISES
Information financière : Fininfo rachète Dun & Bradstreet
Le groupe de services d'informations financières et commerciales a acquis la filiale française de Dun & Bradstreet pour 20 millions d'euros et devient le deuxième acteur du marché, derrière Coface.   (20/09/2004)
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Le groupe américain Dun & Bradstreet, coté au New York Stock Exchange, acteur de poids sur le marché de l'information financière et commerciale sur Internet, a vendu sa filiale française à Fininfo pour 20 millions d'euros. Le groupe français s'octroie ainsi 23 % de parts de marché qui viennent s'ajouter aux 17 % de parts qu'il possède déjà à travers sa filiale Bil. Ce rapprochement fait de Fininfo le numéro deux sur le secteur du renseignement financier et commercial, derrière Coface, la filiale de Natexis et du Groupe Banque Populaire (51% de parts de marché).

De surcroît, Dun & Bradstreet confère à Fininfo la distribution de ses informations internationales sur le territoire français. Ce partenariat va permettre au groupe français de s'ouvrir au marché du renseignement financier et commercial international, sur lequel il était absent jusqu'alors.

Cette acquisition permet également à Fininfo de compléter son offre. "D & B exploite une base de données marketing qui intègre des informations dont nous ne disposions pas, indique Dominique Leblanc, directeur général délégué de Fininfo. Il est notamment capable de révéler si une société est indépendante ou si elle appartient à un groupe. D & B nous permet, d'autre part, d'élargir notre tissu de relations aux entreprises de petite taille."

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Le chiffre d'affaires réalisé par D & B France, d'un montant de 32 millions d'euros en 2003, viendra dorénavant s'ajouter aux revenus générés par Bil, lesquels s'élevaient à 19 millions d'euros, sur la même période. Fininfo n'envisage pas pour autant de fusionner les deux sociétés. La nouvelle filiale conservera sa marque et sa plateforme technique, en partie hébergée aux Etats-Unis. Fininfo n'envisage pas non plus de se développer à l'étranger. "Il n'existe pas encore de réel marché européen, précise Dominique Leblanc. Chaque pays a ses leaders nationaux et ses propres sources de données."
 
 
Frédéric QUIN, JDN
 
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