(Titre modifié le 4/11/2005) Le secteur du référencement est en effervescence
depuis la disparition de plusieurs agences de l'index de Google
(lire l'article
du 16/09/2004). CVFM fait partie des acteurs touchés
par le problème, son nom de domaine en .com ayant disparu
des pages de résultats du moteur de recherche. Mais
l'agence de référencement souffre plus encore,
aujourd'hui, des rumeurs courant sur les raisons de cette
disparition. Pour mettre un terme aux spéculations,
elle a demandé des explications à Google France
qui a, finalement, indiqué ne lui avoir infligé
aucune sanction.
CVFM n'est pas complètement satisfait de la réponse apportée par le moteur de recherche et réclame de plus amples explications. "Google France n'a pas été en mesure de nous fournir plus de précisions, indique Raphaël Richard, directeur général de CVFM. L'index du moteur de recherche est géré aux Etats-Unis. La filiale française est uniquement une succursale commerciale dont le but est de commercialiser l'offre AdWords."
L'agence de référencement attend, toutefois, une réponse
formelle de la maison mère avant la fin de la semaine.
Selon les spécialistes du secteur qui se sont penchés
sur le problème, Google aurait manuellement supprimé
de son index le site en .com de CVFM, car il présentait
le même contenu que son site en .fr. Mais d'autres hypothèses
ne sont pas à exclure. Le moteur de recherche pourrait,
notamment, éprouver des problèmes techniques.
C'est, du moins, la raison qu'il a donnée à Bebe-annonces.com,
un autre site déréférencé.
Les acteurs touchés par cette affaire de déréférencement,
lesquels attendent plusieurs jours avant d'obtenir des renseignements,
déplorent le manque de réactivité de
Google. Et pour cause : près d'un tiers de leur chiffre
d'affaires est réalisé suite à une visite
sur un moteur de recherche. "Les sites e-commerce et
e-business dépendent des moteurs, explique Raphaël
Richard. Mais ce sont eux qui nourrissent leur index. Un dialogue
constructif doit s'instaurer pour améliorer les relations
entre tous les acteurs."
En attendant une amorce de discussion, CVFM a lancé
le site Whitelisting.info qui reprend le contenu et le design
de Cvfm.com et Cvfm.fr. L'agence livre également, sur
ce site, le récit de ses mésaventures avec Google.
"Les référenceurs ne suivent pas toujours
les règles de Google, admet Raphaël Richard. Mais
ils se contentent de faire leur travail et de défendre
les intérêts de leurs clients."
Dix conseils pour un référencement éthique
|
Le JDN a interrogé les sociétés Takezo, CVFM et 1ere Position pour vous fournir ces dix conseils.
1. Commencer le référencement au
moment de la conception du site.
2. Mettre en avant, dans le contenu des pages, les
mots-clés les plus pertinents en évitant
les répétitions excessives.
3. Eviter de recourir à une image pour présenter
du texte.
4. Eviter les pages d'accueil conçues en flash,
les liens codés en javascript et les pages
de redirection.
5. Titrer chaque page avec des mots-clés pertinents
et renseigner les balises HTML requises par le W3C.
6. Simplifier les pages dynamiques et privilégier
le texte informatif au code.
7. Lier les pages
du site entre elles mais ne pas dépasser 100
liens par page.
8. Toutes les pages du site doivent pouvoir être
accessibles aux moteurs.
9. Etre patient
: les délais de prise en compte par les moteurs
peuvent être longs.
10. Inviter d'autres acteurs à insérer,
sur leur site, un lien vers le vôtre.
|
|