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| Internet est un média de masse en devenir selon Médiamétrie |
| Même si un Français sur deux est connecté, Médiamétrie estime que le Web n'est pas encore un média de masse au même titre que la télévision ou la radio.
(22/10/2004) |
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(Article modifié le 22/10/04 ) Une ambiance détendue et enthousiaste a rythmé les douzièmes rencontres de Médiamétrie, qui se sont déroulées jeudi 21 octobre. Cet événement annuel est notamment l'occasion pour l'institut de mesure d'audience de faire le point sur l'évolution de quatre médias, la radio, la télévision, le cinéma et l'Internet, ce dernier étant classé hors-gabarit cette année.
"Il est prématuré de dire qu'Internet est un média de masse comme la télévision ou la radio mais il est en passe de le devenir", affirme François-Xavier Hussherr, directeur général de l'activité Internet et nouveau media chez Médiamétrie. Ce dernier ne manque cependant pas de préciser qu'un Français sur deux navigue aujourd'hui sur la Toile et que deux tiers des internautes possèdent un accès haut-débit à leur domicile. A cela, il faut aussi ajouter qu'au premier semestre 2004 pas moins de 334 millions d'euros (+ 68 % par rapport à la même période en 2003) ont été investis en ligne par les annonceurs (lire l'article du 05/08/04). Aux yeux de Médiamétrie, les internautes se distinguent des auditeurs de la radio et des téléspectateurs car ils sont organisés en communautés.
Certaines communautés d'internautes se connectent déjà massivement. Médiamétrie, pour illustrer cette thèse, souligne notamment l'audience très ciblée de la plateforme Skyblogs, laquelle enregistre aujourd'hui 22 millions de visites par mois (cource CyberStat) contre 2,8 millions fin 2003 . Autre exemple donné par la société de mesure d'audience : il est nécessaire de communiquer en ligne pendant une semaine pour toucher les deux tiers des CSP+ présents sur le Net.
Médiamétrie présente par ailleurs le Web comme un média fiable pour étudier le profil des spectateurs de cinéma. La société de mesure d'audience met en effet en évidence de multiples corrélations entre le profil des internautes et celui des spectateurs. Les internautes seraient ainsi 44 % à fréquenter également les salles obscures. Et les "spectateurs internautes", résultant de cette association, seraient 70 % à se connecter de façon régulière. |
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