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| LE NET |
| Rencontres virtuelles: la France résiste à Match.com |
| Premier site de rencontres en Europe et dans le monde, Match.com tarde à s'imposer sur le marché français, déjà occupé par Meetic.
(13/12/2004) |
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Pionnier des sites de rencontres virtuelles aux Etats-Unis, Match.com peine encore à s'imposer dans l'Hexagone, où le français Meetic accapare la première place. Deux ans déjà que le service, filiale d'InterActive Corporation (IAC), est présent sur le marché français mais reste un cran derrière le site de rencontres de Marc Simoncini. Un challenger qui peut néanmoins se vanter d'être numéro un en Europe, avec plus de 3,5 millions de visiteurs uniques chaque mois sur quinze sites pays, selon le l'institut de mesure américain comScore Médiametrix.
Avec un peu plus de 300.000 visiteurs uniques par mois (source : Nielsen Netratings, octobre 2004), Match.com se place en troisième position des sites de rencontres en France, après Meetic et Rencontre.com. "Les internautes français vivent en accéléré un phénomène qui s'est déroulé sur dix ans aux Etats-Unis, explique Alexis de Belloy, directeur général France et Benelux chez Match.com, à savoir l'acceptation de la catégorie des rencontres virtuelles. Toutefois, il reste un énorme travail de crédibilisation à faire."
Pour convaincre les utilisateurs français et accroître la notoriété de la marque Match.com, le site de rencontres a développé depuis deux ans une politique de co-branding avec des portails Internet tels que MSN, Tiscali, AuFéminin et Cityvox. Des carrefours d'audience qui permettent à Match.com d'enregistrer environ 100.000 nouveaux inscrits par mois. Depuis son lancement en novembre 2002, le site français compte 1,4 million d'inscrits, dont 60 % sont des utilisateurs actifs.
Dans son modèle économique "online dating", Match.com est un service payant, une garantie de qualité et une barrière naturelle aux internautes pas sérieux pour le site. L'utilisateur est ainsi facturé sur la mise en relation avec d'autres membres (de 19,95 euros pour un mois à 59,95 euros pour six mois). 90 % des revenus de Match.com proviennent des abonnements. En 2003, le service a réalisé un chiffre d'affaires de 185,3 millions de dollars.
Les outils de communication disponibles sont relativement classiques :
inscription, accès aux profils des membres, recherche détaillée et mise en contact. "Match.com met l'accent sur les utilisateurs plutôt que sur les fonctionnalités, explique le directeur général France et Benelux. Chaque profil d'utilisateur fait l'objet d'une validation par une équipe de cinquante personnes localisée en Australie." Néanmoins, à l'instar du site américain, l'introduction d'un service de profil vidéo et d'un outil de chat est envisagée pour les sites européens.
Aujourd'hui implanté dans 32 pays, Match.com considère la France comme un marché stratégiquement important. En nombre d'inscrits, c'est le deuxième pays, hors Etats-Unis et après le Royaume-Uni, où le service de rencontres est présent avec deux sites. Pour parvenir à monter sur la plus haute marche du podium, l'équipe marketing implantée dans l'Hexagone s'est fixée un plan de communication en trois axes : de nouveaux partenariats, des opérations de marketing direct (achat de mots clés, affiliation) et l'achat d'espaces publicitaires en ligne.
Mais le budget prévu reste, lui, confidentiel. |
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