ENTREPRISES
Mitsubishi Motors : un extranet européen en deux temps
Les concessionnaires du constructeur sont reliés au stock central des Pays-Bas via un système de gestions des commandes online, tandis que les 600 salariés de la branche européenne sont connectés via un extranet personnalisé.   (14/01/2005)

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DCS  DiamondLink

Avec près de 3 000 concessionnaires en Europe dont une centaine en France, le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors a axé le déploiement de son réseau interne de communication sur des outils essentiellement commerciaux. Et en particulier sur la gestion des stocks et des commandes de voitures. Les transactions, de même que la communication interne, sont pilotées au niveau européen.

La centaine de concessionnaires Mitsubishi de l'Hexagone, qui représentent près de 600 salariés, possèdent tous un code d'accès qui leur permet de se connecter à une plateforme de gestion des transactions. Baptisé DCS (Dealer Communication System), cet outil permet notamment aux concessionnaires de commander des voitures ou des pièces détachées, et de déclarer la vente d'un véhicule. Hébergés en Espagne, les serveurs sont reliés directement au stock central européen de Mitsubishi Motors, situé aux Pays-Bas.

97 % des commandes de pièces ou de véhicules sont livrées sous 24 heures à partir du stock central. "C'est un outil impressionnant qui permet aux concessionnaires d'économiser les frais de stockage, indique Klaas Huizenga, directeur des systèmes d'informations de MMF. Pour le seul marché français, 80.000 références de pièces détachées sont disponibles : c'est impossible à gérer pour un concessionnaire." Plusieurs centaines de commandes sont ainsi traitées chaque jour dans l'Hexagone via la plateforme DCS.

Un outil très prisé par les concessionnaires, mais également par les salariés de MMF. La facturation des commandes est en effet traitée au siège de la filiale française du constructeur japonais, situé à Villepinte en Seine-Saint-Denis, grâce à un système de séparation des flux logistiques et financiers. "Si le DCS n'existait pas, nous serions encore à l'âge du fax et du téléphone pour traiter les commandes, souligne Klaas Huizenga. Il faudrait multiplier les effectifs." Intégré en 2000 lors du rachat par Mitsubishi Motors de son distributeur français, pour un montant compris entre 50.000 et 100.000 euros, le système DCS s'avère largement rentable assure Mitsubishi.

Un extranet qui relie 600 collaborateurs sur toute l'Europe
A l'échelle de la filiale française, il n'existe pas d'intranet dédié. Les salariés de MMF se contentent d'un lecteur sur réseau et de fichiers Excel pour communiquer en interne. "Nous sommes une petite structure de 85 personnes", explique Klaas Huisenga. Par contre, chacun a accès à l'extranet européen du constructeur automobile. Baptisée DiamondLink, cette plate-forme relie la direction européenne de Mitsubishi Motors (MME) à la trentaine de distributeurs et filiales du vieux continent.

Outre le traditionnel annuaire des filiales et le fil d'actualités sur le groupe, DiamondLink présente un espace collaboratif personnalisé pour chaque salarié en fonction de son identifiant. L'espace "Toolbox" permet ainsi à chacun de gérer son courrier électronique ou de sauvegarder des données en fonction de son profil d'utilisateur. Mais l'outil le plus utilisé de cet extranet européen est le formulaire de déclaration des ventes mensuelles pour chaque filiale ou distributeur.

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Mitsubishi Motors France
Webfair
La réalisation de cette plateforme de communication européenne a été confiée au prestataire allemand Webfair qui compte notamment parmi ses principaux clients les constructeurs automobiles Volkswagen, Ford, ou encore Jaguar. L'ensemble du projet aura coûté 250.000 euros. Mis en place en 2002, l'extranet de MME est utilisé quotidiennent par quelques 600 collaborateurs, du Royaume-Uni à la Russie.
 
 
Emilie LEVEQUE, JDN
 
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