"Jamais dans la tendance, toujours dans la bonne direction".
La devise de l'agence Seine Media est à la hauteur
des ambitions de la jeune société, née
en 2003. "Notre devise résume nos idées,
explique Romain Tichit, concepteur-rédacteur qui s'occupe
également des aspects commerciaux et du marketing. Notre
constat de départ est simple : beaucoup de choses sur
Internet ne fonctionnent pas correctement. Nous essayons donc
d'apporter notre savoir-faire pour la conception de sites
plus attrayants."
Parmi les réalisations de Seine Media, le site
du festival de musique Francophonic pour les villes de Paris,
Berlin, New York et Boston, le site des Berlinales pour TV5,
des bannières publicitaires pour CB News ou le développement
de jeux pour SFR. Mais son plus gros budget provient du partenariat avec Toni and Guy, le coiffeur pour
lequel l'agence a réalisé le site de l'école,
Toniandguy-academy.com. Publicité en ligne, conception
de sites ou marketing : l'agence a déjà réussi
à séduire une vingtaine de clients, principalement pour des opérations événementielles. Une dizaine sont des
PME.
"Notre
objectif est d'atteindre la troisième année",
souligne, modeste, Romain Tichit. L'an passé, Seine Media a réalisé
un chiffre d'affaires de 70.000 euros, et compte le multiplier
par trois cette année. Si les contrats
n'ont pas été très gros, Seine Média les considère
déterminants pour son image. La société
compte aussi sur son expertise dans les développements
en Flash pour s'étendre. Le directeur artistique,
Luc Simon, est un précurseur en France dans ce domaine, ce qui donne une certaine notoriété à l'agence en la matière.
Les trois associés sont propriétaires du capital
à hauteur de 40 % chacun pour Luc Simon et Romain Tichit, et 20 % pour Antoine Caton qui s'occupe de la prospective
clients. Avant Seine Media, les trois fondateurs travaillaient
en freelance pour une Web agency. Ils ont gardé cette
inclinaison Internet qui représente aujourd'hui 80 %
de l'activité de Seine Media.
Plusieurs projets sont en cours de réalisation. Un
site Internet regroupant plusieurs boutiques en ligne devrait
voir le jour d'ici mars. "Aujourd'hui,
le processus de vente en ligne paraît simple, mais quelques
barrières restent à franchir, notamment pour
offrir des sites plus attractifs, créer des modules
en 3D par exemple, tout en donnant confiance au client", souligne Romain Tichit. L'agence compte donc fournir une solution aux entreprises
souhaitant développer un portail de vente sur Internet.
Deux cibles sont visées principalement : les PME, qui souhaitent avoir
une activité commerciale sur le Web mais dont les
moyens sont limités, et les entreprises de luxe,
encore un peu frileuses dans ce domaine.
L'agence travaille également sur le développement
d'un portail culturel, en pariant sur une croissance de la
publicité dans ce secteur. A plus long terme, les associés
rêvent de travailler sur les moteurs de recherche et,
pourquoi pas, de créer un compromis entre ces moteurs
et les annuaires tels que les Pages Jaunes.
Pour faire face à ces ambitions, la société
compte recruter dans le courant du troisième trimestre
2005. Afin de faciliter son développement, elle
souhaite externaliser certaines fonctions, chez des agences spécialisées
dans le développement informatique ou dans la communication
notamment.
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