|
|
|
Sommaire
E-Commerce |
|
LDLC s'attaque aux sites généralistes avec Digifox.com |
La société lyonnaise spécialisée dans la vente de matériel informatique va élargir en avril son catalogue sous l'enseigne Digifox.com. Dans la foulée, elle s'ouvrira à l'Europe et lancera une boutique à Paris.
(09/03/2005) |
|
La société lyonnaise LDLC.com, spécialisée dans la vente en ligne de matériels informatiques, lancera en avril prochain l'enseigne Digifox.com pour faire face à la concurrence des acteurs généralistes. Elle élargira ainsi son catalogue notamment à la téléphonie, la hifi, la vidéo et le homecinéma, tout en préservant sa qualité de spécialiste.
"Ce positionnement nous confère une réelle connaissance des produits que nous vendons, à la différence des acteurs généralistes, tels Rueducommerce et Cdiscount, estime Laurent de la Clergerie, PDG de LDLC.com. Nous devons le maintenir."
LDLC.com en chiffres |
150 millions |
d'euros de chiffre d'affaires en 2004 (+ 83 % sur un an)
|
5,4 millions
|
d'euros de bénéfices en 2004 (+ 50 % sur un an)
|
80 % |
des ventes sont réalisées sur le Net, 10 % dans la boutique lyonnaise, et le reste des commandes est finalisé par téléphone
|
21 % |
des revenus sont générés auprès des entreprises
|
1 million |
d'euros investis en 2004 en référencement sur les comparateurs de prix, Kelkoo récupérant la moitié de ce budget
|
1 million |
de visiteurs uniques en janvier dernier (source Nielsen Netratings)
|
400.000 |
comptes clients dont 250.000 actifs
|
100.000 |
commandes par mois en moyenne
|
210 |
euros hors-taxes, tel est le montant du panier moyen
|
54,7 % |
du capital de la société est détenu par la famille de la Clergerie (4 personnes)
|
19,06 |
euros, c'est le montant de l'action LDLC.com au 07 mars 2004 (- 17,53 % sur un an)
|
Source
: Déclarations LDLC.com, mars 2005 |
Mais si le site marchand s'attaque aux acteurs généralistes avec une autre enseigne, c'est également en raison des coûts très faibles de ce lancement.
Digifox.com utilisera en effet les mêmes infrastructures logistiques et techniques que LDLC.com et ira chercher ses premiers clients parmi l'audience de ce dernier. De même, la société lyonnaise lancera d'ici fin mai des versions anglaise, espagnole et allemande de son site pour investir à moindre coût les marchés européens, toutes les commandes étant gérées depuis son siège social.
LDLC.com, qui dispose d'une boutique à Lyon depuis 1998, envisage également d'ouvrir
un magasin à Paris en fin d'année. Il souhaite ainsi acquérir de la notoriété en Ile de France où Rueducommerce est plus connu et utilisé.
Le site marchand lyonnais a toutefois déjà commencé son travail d'éducation du marché parisien à Noël dernier, avec notamment une campagne de publicité diffusée dans le métro. Il prévoit de lancer une opération de ce type tous les deux mois jusqu'à l'ouverture de sa boutique. Une première pour LDLC.com, dont la stratégie de communication était auparavant exclusivement centrée sur les comparateurs de prix.
En 2004, la société lyonnaise a eû très peu recours à l'achat d'espaces publicitaires et à l'achat de mots-clés sur les réseaux de liens commerciaux. Son budget de communication s'est pratiquement limité à un million d'euros, investi en référencement sur les comparateurs de prix, dont la moitié dépensée sur Kelkoo et sa filiale Monsieur Prix, rachetée en septembre 2003. Malgré la forte dépendance des sites marchands à ces services en ligne très utilisés par les internautes, LDLC.com envisage aujourd'hui de revoir complètement sa stratégie de communication.
"Le comparateur de prix représente presque un ennemi pour les sites marchands, lance Laurent de la Clergerie. Il leur apporte une audience exigeante qui ne rapporte quasiment rien." Le dirigeant de LDLC.com reconnaît toutefois que le retour sur investissement du référencement sur ce type de sites est positif, même si sa rentabilité est en baisse constante. Malgré tout, il souhaiterait arrêter complètement de se positionner sur les comparateurs et annoncer plus massivement sur le Net, dans le métro parisien et sur les panneaux d'affichage. Un projet encore à l'étude jusqu'à présent.
|
|
|