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Jean-Louis Constanza (Tele2) : "Nous réclamons les mêmes conditions que l'accord entre Orange et Breizh"
Son offre MVNO étant toujours dans l'impasse, le directeur général de Tele2 estime que sa société ne peut plus faire de concessions face à Orange et SFR. Il en appelle donc à l'ART.   (17/03/2005)

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JDN. Malgré les rumeurs récurrentes, Tele2 n'est toujours pas opérateur mobile. Où en sont les négociations ?
Jean-Louis Constanza. Nous discutons avec les trois opérateurs depuis 1999. Avec chacun, nous sommes parvenus à des échanges très poussés, mais la porte, entrouverte jusqu'alors, semble se refermer. Les négociations avec Bouygues Telecom sont au point mort. Quant à SFR, ils étaient même allés jusqu'à nous signer deux lettres d'intention il y a trois ans. Cela n'a jamais abouti. Avec Orange, enfin, nous avons commencé à discuter vers août 2001. Un premier règlement de différend avait eu lieu fin 2002, l'ART nous avait conseillé d'attendre les changements de réglementation et la transposition des directives européennes. Aujourd'hui, celles-ci commencent à être transposées. L'ART, le ministère de l'Industrie, la Commission européenne, le Conseil de la concurrence : tout le monde est favorable à une ouverture du marché. Seuls les opérateurs résistent.

Que réclamez-vous et qu'attendez-vous de l'ART, à qui vous venez de demander d'intervenir dans cette affaire ? Etes-vous prêts à trouver un compromis ?
Nous réclamons les mêmes conditions que l'accord signé par Orange avec Breizh et, comme nous visons un large public, la possibilité de bénéficier de remises au volume. Une étude réalisée récemment par un cabinet de conseil montre que les coûts supportés par les opérateurs pour une minute sont de l'ordre de 3,6 centimes d'euro en moyenne pour l'ensemble du réseau, plus 1,8 centime de coûts marginaux. Nous sommes donc très loin des 15 à 20 centimes réclamés. Nous réclamons des fourchettes situées entre 8 et 12 centimes d'euros, ce qui offre des marges de près de 50 % aux opérateurs. Nous sommes donc déjà dans une situation de compromis. Pourtant, l'ART peut très bien décider de s'orienter vers une tarification selon les coûts et imposer un achat des minutes à 6 centimes d'euro, au-delà donc de ce que nous proposons. Les opérateurs s'en mordraient les doigts.

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Nous pensons pouvoir satisfaire un à deux millions de
clients d'ici cinq ans. Nous souhaitons faire une offre grand public et nous en avons les moyens. A court terme, il faut s'attendre à une amélioration des tarifs pour les abonnés, mais pas à une révolution. On pourra proposer de meilleures offres que celles existant pour le moment, mais on ne pourra pas encore casser les prix. En revanche, on peut améliorer la transparence des contrats et la convergence avec la téléphonie fixe, conquérir quelques millions de primo-accédants et faire baisser le pré-payé. Il devrait y avoir du nouveau dans les trois mois à venir. Si tout se passe bien, donc, et selon le partenaire que nous aurons, nous pourrions commencer à commercialiser nos offres entre le mois de septembre et Noël 2005.
 
 
Nicolas RAULINE, JDN Sommaire Mobile
 
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