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| Sommaire Marques |
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| Kindy fait des premiers pas hésitants sur le Web |
| Lancé en 2004, le site de la marque de chaussettes navigue entre vitrine institutionnelle et site produits. La société, remise de l'échec de son site marchand ouvert en 2000, a mis en ligne une boutique en janvier.
(24/03/2005) |
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"Des chaussettes qui ne se cachent plus", même sur le Web. Le
groupe Kindy, spécialisé dans la fabrication et la vente de
chaussettes, s'est (re)lancé en janvier 2004 sur Internet avec
la mise en ligne d'un site riche en informations sur la société,
répondant ainsi à un impératif de communication financière pour
un groupe coté sur le Second Marché depuis 1994. D'orientation
plutôt institutionnelle, Kindy.com fait néanmoins quelques détours
par la présentation de ses gammes de produits et même
la vente en ligne.
"Le premier objectif du site est d'offrir une visibilité à notre
groupe sur Internet, explique Nathalie Séguinot, responsable
informatique chez Kindy. Nous recevons de nombreuses demandes
d'information des journalistes, investisseurs ou étudiants.
C'est pourquoi la première vocation du site est de fournir un
contenu financier exhaustif." L'espace financier est ainsi la
rubrique la plus importante de Kindy.com en termes de fonctionnalités
et de contenu. Très complète, celle-ci propose, outre des informations
sur le groupe (répartition du capital, organisation, communiqués
de presse), des chiffres clés sur l'évolution des revenus, présentés
sous forme d'histogrammes, ainsi que les rapports financiers
annuels, et le cours du titre en temps réel. Ces pages sont
les plus consultées du site.
Autre succès d'audience : la saga publicitaire de
la marque Kindy, rubrique qui recense l'ensemble des campagnes
promotionnelles de 1975 à aujourd'hui. "Nos clients sont très
attachés à l'esprit original et humoristique qui caractérise
nos publicités depuis maintenant trente ans", indique Nathalie
Séguinot.
Conscient que le site ne s'adresse pas uniquement à une cible
institutionnelle, Kindy utilise également son site comme vitrine
de ses gammes de chaussettes. Une démarche qui répond au nouveau
positionnement "marketeur" du groupe depuis le début des années
2000, période au cours de laquelle Kindy a entrepris des efforts
importants pour reconstituer son avantage concurrentiel, dans
un marché qui commençait à souffrir de la banalisation des produits.
Cette nouvelle stratégie marketing s'est traduite par le lancement
de produits plus "techniques", comme la gamme "confort
et bien-être" à laquelle est consacrée une rubrique entière
sur Kindy.com. Les autres gammes manquent néanmoins de visibilité
sur le site.
| Une
petite boutique en ligne depuis janvier 2005 |
Depuis janvier 2005, Kindy a également ouvert une boutique
en ligne. "Cette démarche répond à une demande de nos consommateurs
qui ne trouvaient pas certaines de nos gammes en magasins",
indique Nathalie Séguinot. De fait, le catalogue n'offre qu'une
dizaine de produits à la vente en ligne, via la plate-forme
de paiement sécirisé du CIC. "C'est un démarrage en douceur",
confie la responsable informatique de Kindy.
Une première expérience malheureuse d'e-commerce incite en effet
le groupe à la prudence. En 2000, Kindy avait ouvert un site
exclusivement marchand de vente de chaussettes personnalisables.
La faiblesse du secteur à l'époque et l'éclatement de la bulle
Internet ont conduit la société à se retirer du Web. La donne
étant différente aujourd'hui, l'e-commerce français affichant
des taux de croissance de l'ordre de 75 %, Kindy envisage d'étoffer
son catalogue. Depuis son lancement, la boutique en ligne n'a
enregistré qu'une petite trentaine de commandes pour un panier
moyen de 25 euros.
Développé en collaboration avec le prestataire Zéni Corporation
pour un budget de 10 à 15.000 euros, Kindy.com enregistre une
audience moyenne de 1.500 visiteurs uniques par mois. Pour donner
un coup de pouce au trafic, Kindy envisage d'acheter de l'espace
publicitaire sur Internet. Mais la priorité pour 2005 est donnée
à l'amélioration du contenu : ajout d'un espace ressources humaines
et d'une rubrique sur Mariner, la marque de sous-vêtements rachetée
par le groupe en 1996. |
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