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| Sommaire Publicité |
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| Hi-Media, bénéficiaire, songe à des acquisitions |
| La régie publicitaire affiche sur 2004 un résultat net de 400.000 euros. Pour maintenir la croissance, des acquisitions seraient envisageables.
(01/04/2005) |
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La croissance du marché de l'e-pub ne profite pas seulement aux sites supports. Les régies publicitaires externes en tirent également avantage, comme le montrent les derniers résultats financiers de Hi-Media. La régie a enregistré en 2004 ses premiers profits, d'un montant de 400.000 euros, après une perte nette de 1,4 million d'euros l'année précédente. Son chiffre d'affaires s'est affiché, dans le même temps, en progression de plus de 63 % pour s'établir à 14,4 millions d'euros.
| Résultats 2004 de Hi-Media (en millions d'euros) |
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2004 |
2003 |
Evolution 2004/2003 |
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Chiffre d'affaires
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14,4 |
8,8 |
+ 63,6 % |
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Marge brute
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5,5 (38,2 %) |
3,8 (43,2 %) |
+ 44 ,7 % |
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Résultat net
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0,4 |
-1,4 |
x 4,5 |
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Source : Hi-Media, mars 2005 |
Pour la régie publicitaire, la forte croissance de l'activité en 2004 ne dénote pas seulement une bonne santé financière.
"L'année dernière, nous avons prouvé que le modèle de la régie externe reste viable, estime Cyril Zimmermann, PDG de Hi-Media. Le marché a besoin d'aggrégateurs pour aider les annonceurs à s'y retrouver et permettre aux sites supports d'optimiser leurs revenus en mutualisant leurs coûts."
Hi-Media est parvenue à devenir bénéficiaire en limitant notamment la progression des coûts structurels. La masse salariale s'est inscrit en légère hausse de 10 % l'année dernière pour atteindre 55 personnes, dont 25 travaillent aujourd'hui en France. Les autres charges, lesquelles englobent notamment les frais techniques liés à l'activité de régie, ont augmenté de près de 20 % dans le même temps. Pour délivrer des bannières publictaires sur les sites supports, la régie utilise le serveur Helios, édité par l'allemand Adtech, dont les coûts sont en partie indexés sur les volumes de publicités gérées.
| Répartition du chiffre d'affaires de Hi-Media par activité |
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en France |
en Europe |
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Régie publicitaire
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60 % |
80 % |
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Marketing direct
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25 % |
15 % |
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Micro-paiement
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15 % |
5 % |
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Source : Hi-Media, mars 2005 |
La société est, d'autre part, parvenue à maintenir le niveau de sa marge brute, même si celle-ci a accusé une baisse de 11,6 %, entre 2003 et 2004, avant de se fixer autour des 38 % du produit d'exploitation brut. Pour explication, Hi-Media rétrocède à ses sites partenaires en moyenne 65 % des revenus générés par son activité de régie, laquelle représente 80 % de son chiffre d'affaires global. En France, où la société réalise près de 60 % de ses revenus, Hi-Media gère la commercialisation des espaces publicitaires d'une cinquantaine de sites, les plus importants étant Neuf Online, Noos, NC Numéricable, Orange et LaPoste.
| Hi-Media table sur un résultat net supérieur à un million d'euros en 2005. |
En Allemagne, en Suède, en Belgique et au Portugal, où elle est également présente, la régie externe compte près de 200 autres sites partenaires. Elle gère par ailleurs un réseau d'affiliation qui intègre plus d'un millier de sites de taille plus modeste. Autres offres de la société : la location et le courtage de bases de données d'e-mails, qui génèrent 15 % de ses revenus globaux, et
la commercialisation d'une plate-forme de micro-paiement (5 % des revenus).
Cette année, Hi-Media table sur un chiffre d'affaires compris entre 20 et 22 millions d'euros et sur des bénéfices supérieurs à un million d'euros. Pour stimuler sa croissance, la société ambitionne d'acquérir soit une régie étrangère, pour investir de nouveaux marchés, soit un acteur positionné sur un secteur connexe afin d'élargir son offre. Objectif final de la société : porter, dès 2006, à 15 % la part des profits dans les revenus.
Côté en Bourse depuis 2000, Hi-Media a vu le cours de son action s'enflammer, l'année dernière, suite à son retour à la croissance. Son action a progressé de près de 140 % sur cette période. Le titre a ensuite accéléré sa croissance, gagnant 179 % entre le 1er janvier et le 11 mars derniers, avant de repartir à la baisse jusqu'à la publication des résultats 2004. L'action est aujourd'hui stable, autour des 2,50 euros.
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