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Racing-Live.com roule pour le premium
Le portail français consacré à l'actualité des sports mécaniques déclare avoir atteint l'équilibre et jouit d'une audience internationale. Il espère maintenant fidéliser son public et développer les services payants.   (03/06/2005)

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Racing-live.com
Loin des stratégies multicanal de conquête des grands portails sportifs généralistes français, Racing-Live.com se concentre sur le Web et la fidélisation de son audience internationale pour assurer sa croissance. Lancé en 1998 par la société montpelliéraine Racing Live, dans la continuité de son activité télématique, le portail s'adresse aux aficionados des sports mécaniques. Depuis mars 2004, date de mise en ligne de la version actuelle, le site tente avant tout de monétiser son audience et de rentabiliser ses investissements en exploitant des services payants. Et cela sans publicité.

Racing-Live.com, portail menant vers six sites spécialisés sur la F1, le rallye, la moto, la ligue d'Indy car, le raid et le karting, a lancé des abonnements premium en 2004 pour la F1, et en 2005 pour le rallye. Commercialisés entre 6 euros par mois et 54 euros à l'année, ils permettent aux internautes d'avoir accès à des services autres que l'actualité et les résultats des compétitions : photos haute définition, résultats en directs, interviews audio et vidéo, barre d'outils, accès aux archives, magazines et jeux exclusifs. Si la société se refuse à communiquer le nombre de ses abonnés, Robert Papaix, directeur commercial et marketing, annonce un taux de renouvellement de 75 %, ce qu'il considère comme très satisfaisant.

La fidélisation est en effet un axe stratégique de développement pour Racing-Live, qui cherche avant tout à optimiser le chiffre d'affaires par internaute. La mise en place d'une boutique en ligne, dont une nouvelle version comportant 300 références est sortie la semaine dernière, va dans ce sens. Les visiteurs du site étant des passionnés de sport automobile, ils sont particulièrement enclins à acheter des produits dérivés des grandes écuries. Racing-Live.com, distributeur de ces produits de merchandising, a pour objectif de réaliser un million d'euros de chiffre d'affaires sur la boutique en 2005, sachant que selon son directeur commercial, les revenus ont été multipliés par deux ces deux dernières années.

Abonnements et commerce en ligne ne sont cependant pas suffisants pour assurer la rentabilité de Racing-Live, atteinte selon sa direction en 2004. C'est la publicité, dont 95 % du chiffre d'affaires est dégagé à l'international, et la vente de licences qui représentent la plus grosse part du gâteau. Cette dernière activité consiste pour le portail à vendre à d'autres sites l'autorisation d'utiliser sa plate-forme technique, sa marque et son contenu. Racing-Live fournit également depuis plusieurs années le contenu éditorial de la rubrique F1 de Yahoo Sports, et développe cette activité en Chine et au Japon.

Si la société se trouve en mesure de commercialiser sa production éditoriale et sa plate-forme dans le monde entier, c'est grâce aux compétences qu'elle a acquises en choisissant de tout internaliser. Elle développe elle-même tous ses sites et possède une agence de presse intégrée, Capsis International, qui dispose de correspondants en Espagne, Grande-Bretagne, Canada, Australie, Chine et Japon. Le bouche-à-oreille a fait le reste. "Nous communiquons très peu", confie Robert Papaix, qui s'en remet à la notoriété spontanée du site et au référencement naturel. Une recette qui semble fonctionner, pour un site parti d'un service Minitel… Un tiers de l'audience est européenne (dont 7 à 8 % française), un tiers vient d'Amérique du Nord, et un tiers d'Asie. Partout, le profil est équivalent : 95 % d'hommes, entre 20 et 35 ans.

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Pour 2005, l'objectif de Robert Papaix est notamment de développer l'activité licences, et d'étendre la présence de Racing-Live sur les mobiles dans quatre nouveaux pays, en plus de la France, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, l'Australie et le Japon. Pas de grands bouleversements, donc. "La société est entrée dans une phase de maturité", déclare-t-il. Voilà qui s'annonce rassurant pour les actionnaires, que sont LV Capital (Groupe LVMH), Natexis (Banque Populaire), ABN-AMRO et Axa. L'actionnaire majoritaire demeurant le PDG de Racing-Live, Michel Marvie.
 
 
Raphaële KARAYAN, JDN Sommaire Le Net
 
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