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Jeux en ligne : les toons de Disney débarquent en France
Développé par Goa, filiale de France Télécom, Toontown compte déjà 15.000 inscrits. L'occasion pour la plate-forme de jeux en ligne de tester ses ambitions auprès d'une nouvelle cible prometteuse : les enfants.   (25/07/2005)

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 L'interview de Ghislaine Le Rhun
Dossier Jeux en ligne
Présent depuis un an et demi aux Etats-Unis, Toontown est arrivé en France en juin. Longtemps attendu, le jeu en réseau de Disney espère rencontrer le succès qu'il a connu outre-Atlantique et au Royaume-Uni, ainsi qu'au Japon, où le groupe a cédé sa licence d'exploitation. Aux Etats-Unis, il a même réussi à fédérer une communauté de fans, qui dispose de son propre site, Toontowncentral, et génère un important business, la participation aux forums et les services annexes (adresse e-mail, signature, etc.) étant également facturés.

En France, le "MMORPG" (jeu massivement multijoueur) n'en est pas encore là mais affiche ses ambitions. Disney a décidé de développer le projet avec France Télécom, via sa sous-division de jeux en ligne Goa. En un mois de présence sur le Web, Toontown compte déjà 15.000 inscrits, un chiffre conforme aux prévisions initiales.

Sur ces inscrits, tous ne sont pas des utilisateurs payants du jeu, l'offre intégrant un essai gratuit de trois jours : largement de quoi rendre l'utilisateur accro... Trois formules d'abonnement sont alors proposées : l'une mensuelle à dix euros, une autre pour trois mois à 27 euros et la dernière pour six mois à 50 euros. Sans dévoiler le taux de transformation l'éditeur se déclare satisfait : "On peut considérer que les premiers chiffres sont encourageants, assure Ghislaine Le Rhun, directrice de Goa, d'autant que la communication a été assez légère jusque-là." La filiale de France Télécom espère toutefois faire décoller ces chiffres à la rentrée. Toontown va donc faire l'objet d'une promotion intense, via des partenariats avec des magazines spécialisés, mais surtout par l'intermédiaire du portail Wanadoo.

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Pour Goa, c'est aussi l'occasion de tester une nouvelle cible : les jeunes enfants, Toontown s'adressant en premier lieu aux 6-12 ans. "Les internautes et les joueurs en réseau sont de plus en plus jeunes, explique Ghislaine Le Rhun, mais Toontown possède également une dimension familiale. La preuve : 30 % des joueurs sont des adultes." Disney et de France Télécom revendiquent ainsi une vocation éducative. En plus de la convivialité, les énigmes, la navigation et le chat intégré au jeu doivent favoriser l'apprentissage de l'informatique et les capacités de l'enfant. Toontown dispose aussi du contrôle parental, avec la possibilité, par exemple, de limiter le chat.

Le jeu est amené à évoluer. En effet, de nouveaux éléments sont mis en ligne régulièrement et, à chaque connexion, l'utilisateur les récupère automatiquement. Un système qui pourrait permettre de fidéliser la cible. Mais, déjà, Disney réfléchit à de nouvelles créations, dont certaines pourraient voir le jour avant la fin de l'année. Le groupe américain de divertissement confirme ainsi ses ambitions retrouvées sur le Net.


Goa doit aussi se mettre à la convergence

Goa, qui fait partie de la division des services de contenus de France Télécom, accompagne l'opérateur dans sa mutation vers la convergence. Ainsi, la plate-forme de jeux en ligne adopte désormais une stratégie résolument multi-supports, en se positionnant également sur le jeu sur mobile. De plus en plus de jeux produits par Goa devraient donc l'être à la fois pour PC et mobile et alimenter la chaîne jeux d'Orange. Par ailleurs, le site Goa.com devrait connaître une nouvelle version avant la fin de l'année. Avec une double orientation, vers les jeux gratuits, contenant des services premium, et les jeux payants.

 
 
Nicolas RAULINE, JDN Sommaire Le Net
 
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