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Rentabiliweb crée un réseau d'achat d'espace aux enchères
La plate-forme de services élargit son activité de régie en ligne à la vente d'espaces publicitaires aux enchères, via un nouveau site dédié. Un modèle qui s'inspire de celui des liens sponsorisés.   (08/11/2005)

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La société Rentabiliweb est une habituée de la fusion des modèles. Spécialiste du micropaiement, elle applique déjà le système du reversement, Audiotel ou SMS+, à la vente d'espace publicitaire pour les sites de ses clients. Elle propose désormais, depuis fin octobre, une nouvelle solution innovante d'achat d'espace, en appliquant aux bannières traditionnelles le système d'enchères habituellement réservé aux liens sponsorisés, étendant ainsi son activité de régie publicitaire. Enchères qui peuvent bien sûr s'effectuer à l'aide des multiples systèmes de paiement qu'elle offre à ses annonceurs.

L'objectif de cette nouvelle offre est de permettre aux sites éditeurs d'optimiser leurs revenus publicitaires, les espaces mis aux enchères correspondant essentiellement aux espaces invendus, et aux annonceurs de bénéficier de plus de souplesse dans la gestion de leurs campagnes. Pour la commercialiser, Rentabiliweb s'adresse naturellement aux clients existants de sa régie (115.000 webmasters, dont "plusieurs milliers" de sites actifs) et à ses annonceurs, dont quelques grands comptes comme EDF ou la SNCF. Le cœur de cible, des deux côtés, est formé par la cohorte de PME présentes sur Internet. Mais le système est également à même de séduire les particuliers et les spécialistes de la publicité, puisque Jean-Baptiste Descroix-Vernier, le président de Rentabiliweb, révèle l'inscription d'une agence média, et confie être en contact avec plusieurs régies.

"Notre solution est une réponse aux problèmes souvent rencontrés par les webmasters : la faiblesse des coûts pour mille sur les espaces invendus, et le capping, qui limite le nombre d'affichages par visiteur et aboutit à des espaces non vendus. Cela à des prix très accessibles, dans la mesure où nous sommes le seul intermédiaire, et ne prenons que 10 à 15 % de marge." Une solution qui aurait déjà séduit un millier d'annonceurs en huit jours, pour un ticket moyen de 1.000 euros. Toutes les solutions de paiement de la palette Rentabiliweb (14 en tout) peuvent être utilisées pour acheter ces crédits : carte bancaire, virement, Paypal, Moneybookers, Audiotel, etc. Par exemple, d'un simple SMS, il est possible d'acheter un millier d'affichages.

La nouvelle offre repose sur le lancement d'un site Web baptisé 0instant.com. Celui-ci permet aux éditeurs et annonceurs de participer aux enchères. Côté éditeur, la soumission d'une annonce implique de renseigner un certain nombre d'éléments : enchère minimum, format, nom du site, durée de l'enchère. L'annonce est ensuite validée et sectorisée par Rentabiliweb, et les annonceurs inscrits sont prévenus par une alerte mail ou SMS. L'annonceur, de son côté, choisit la fréquence d'affichage de sa bannière, son budget quotidien maximum, le capping, etc. Si aucune limite de durée n'est spécifiée pour une enchère, l'espace affiche en permanence la bannière du meilleur enchérisseur.

Rentabiliweb se charge de la collecte des paiements et du reversement aux éditeurs, effectué sur une base globale (enchères et autres prestations émanant de la société) en fin de mois. Ce qui rend le système relativement simple et lisible. La technologie, fondée sur un système de tags, a été mise au point à l'origine par Prizee, client et partenaire de Rentabiliweb, puis améliorée par Rentabiliweb Agency, la filiale russe de cette dernière (ex Siberian Technology). Elle est également vendue en marque blanche aux sites désireux d'administrer eux-mêmes leurs enchères. Dans ce cas, le modèle repose sur une base fixe, à l'installation, puis variable.

Rentabiliweb emploie aujourd'hui sept personnes en France et 60 en Russie. Affichant un rythme de croissance soutenu - le chiffre d'affaires en 2005 est attendu entre 8 et 11 millions d'euros, contre 2,4 millions en 2004 et 350.000 euros en 2003 -, Jean-Baptiste Descroix-Vernier ne cache pas que sa société attise les convoitises de certains groupes de communication. D'autant que, suite au succès du modèle des liens sponsorisés, le marché rêve de la nouvelle "killer app" publicitaire.

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Récemment, la société AD42 a ainsi lancé une place de marché en ligne d'espaces publicitaires, permettant d'acheter à la durée des liens sponsorisés. Une initiative qui n'étonne pas Jean-Baptiste Descroix-Vernier. "Il existe un vrai besoin de nouveaux modèles d'achat et de vente d'espace. Les grandes régies sont de vieilles entreprises, qui ne font pas avancer le marché de la publicité car elles ne maîtrisent pas assez les nouveaux moyens de diffusion. Aujourd'hui, oui, le marché repart, mais pour faire durer cette tendance il faut innover. L'Internet perd progressivement son avance en matière de publicité. Personnellement, je crois beaucoup au sponsoring de contenus et à la publicité dans les newsletters. L'avenir est là."
 
 
Raphaële KARAYAN, JDN Sommaire Publicité
 
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